L'histoire :
Après deux ans d’absence sans donner la moindre nouvelle, le père de Taro refait surface et vient retrouver toute sa famille comme si de rien n’était. Sur les conseils de Taro, les enfants s’absentent trente minutes pour laisser un peu d’intimité à leurs parents et, lorsqu’ils reviennent, tous peuvent de nouveau former une famille unie. C’est alors qu’arrive une belle et fortunée italienne, Maria. Celle-ci a connu le père de Taro en Italie, lorsque ce dernier était peintre, et est tombée folle amoureuse de lui. Bien évidemment, elle ne savait pas qu’il était marié et père d’une famille nombreuse. Gardant un sourire figé, la mère de Taro propose alors à sa rivale de venir habiter quelques temps chez eux. Voyant là une occasion en or, Maria accepte aussitôt sans se douter que la famille Yamada est très pauvre. Elle découvre alors une cabane vétuste et dénuée de meubles. Maria réalise qu’elle va devoir faire beaucoup d’efforts, mais elle se console en se disant que cela va être de courte durée. Hélas, elle va se rendre compte que ce n’est pas facile d’être pauvre.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si les tomes précédents étaient particulièrement drôles, ce quatrième volume montre les premiers signes d’essoufflement de la série. En effet, ce sont toujours les mêmes ficelles scénaristiques qui sont exploitées : à chaque fois, une jeune fille est amoureuse de Taro (ou de son père) et les membres de la famille Yamada se font offrir de la nourriture car ils sont beaux et gentils. Les situations génèrent les mêmes malentendus et l’histoire n’avance quasiment plus. Bien que l’humour soit toujours présent, les gags ne se renouvellent pas et on commence à se lasser. Les dessins, quant à eux, n’ont guère évolué depuis le volume précédant. Les personnages sont tous très expressifs, les hommes tous des beaux gosses, et on a du mal à différencier les frères et sœurs de Taro. Les décors ne sont pas souvent présents mais ont au moins le mérite d’être soignés. Le tramage est relativement bien utilisé et le découpage pas toujours original. La fatigue se ressent dans ce nouvel opus mais gageons que le prochain corrigera ces défauts.
