L'histoire :
En arrivant au lycée, Misuzu découvre un mot dans son casier : apparemment, quelqu’un connaît son secret. Alors qu’elle est en train de lire ce message en étant perplexe, Mahiro et un de ses camarades arrivent dans son dos et voient eux aussi le mot. La jeune femme fait semblant de ne pas savoir de quoi il s’agit et leur demande de garder le silence sur ce qui est probablement une plaisanterie. Après les cours, Misuzu se fait réprimander par un de ses collègues, M. Ogata, car elle n’a pas encore récupéré toutes les fiches d’inscription aux cours de soutien de ses élèves. Heureusement, M. Wakatsuki prend sa défense et Ogata s’éloigne. Après cela, Misuzu retrouve Mahiro dans une salle de réunion : après lui voir malaxé les seins, le jeune homme lui fait part de son inquiétude car il soupçonne son frère d’être l’instigateur du message. Un peu plus tard, Misuzu trouve sur son bureau une photo de Mahiro en train de la peloter : apparemment, quelqu’un est vraiment au courant de son secret...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si consternant est le mot qui correspond le mieux au premier volume, ici il faudrait utiliser le terme d’affligeant (ou bien encore « lamentable », ou « désespérément navrant »...) tellement les personnages sont exaspérants. Entre un Mahiro qui est un véritable harceleur puéril et Kazuki qui est un manipulateur hypocrite et froid, c’est pourtant Misuzu qui remporte la palme du personnage le plus horripilant. En effet, celle-ci ne se défend pas vraiment quand Mahiro la force à coucher mais, comme si cela n’était déjà pas suffisant, elle se laisse mener par le bout du nez en toute conscience et se sent toute négligée quand le jeune homme ne l’oblige pas à s’humilier et malheureuse dans le cas contraire (et tenir tête à ces abrutis de Mahiro et Kazuki pendant deux minutes ne lui viendrait pas à l’esprit). Puis, histoire de relancer un peu l’intrigue, on a le droit au fameux coup du père malade qui oblige l’héroïne à s’éloigner de Mahiro mais, là encore, c’est la catastrophe : amenée comme un cheveu sur la soupe, la situation n’a même pas le droit de se terminer correctement et nous laisse une terrible impression d’inachevé. D’ailleurs, l’auteur elle-même s’excuse et nous annonce qu’elle espère pouvoir faire un troisième volume. On n’a qu’une seule chose à lui répondre : pitié, non !