L'histoire de la série :
Dans le royaume des morts, existe une organisation appelée le Juo-Cho, le département des 10 rois, qui juge les âmes des trépassés pour les crimes commis de leur vivant. Le Juo-Cho est divisé en sous-départements, dont le plus importants est l’Enma-Cho, celui dirigé par le Dieu de l’enfer Enma. Parmi les différents services de ce dernier se trouve celui des assignations. Ses employés sont appelés des shinigamis et Tsuzuki en fait partie. Ce jeune homme de 26 ans va se voir attribuer un nouveau collègue prénommé Hisoka. Ce dernier est un adolescent mort d’une maladie incurable et se montre plutôt agressif envers son nouveau partenaire. Les jeunes gens vont pourtant devoir apprendre à se faire confiance pour collaborer et résoudre leurs enquêtes.
L'histoire :
Tatsumi entend M. Kurosaki hurler de douleur dans sa chambre et souhaite alors voir ce qu’il se passe à l’intérieur. Cependant, la domestique Miya le lui interdit car son maître est victime de la malédiction du yatonokami : assister à ce spectacle attire la malédiction sur soi et empêcher un Kurosaki de la subir condamne le village. Malgré ces arguments, Tatsumi pénètre dans la pièce : le démon disparaît instantanément et l’homme peut voir des écailles sur le bras de Kurosaki. Ce dernier se dépêche de les cacher et, peu enclin à parler de la malédiction, interroge Tatsumi sur sa présence près de sa chambre. Tastumi rentre alors dans le vif du sujet et accuse Kurosaki d’avoir tué le docteur Hazama…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Il aura fallu attendre quatre ans pour que ce douzième volume voie enfin le jour. Autant vous prévenir : une relecture de la série ou des quelques volumes précédents risque d’être nécessaire. Une fois cela fait, on peut se plonger dans le récit qui possède deux phases. La première moitié de ce volume s’intéresse à la famille Kurosaki : on découvre une partie des secrets du chef du clan et on apprend ce qui torture la femme de ce dernier. Non seulement cela nous éclaire un peu plus sur les mystères, mais le suspense qui s’en dégage allié à un subtil mélange de légendes du folklore japonais rend le tout très prenant. La deuxième moitié est quant à elle plus fouillis car il y a une abondance de personnages qui ont le droit à des scènes assez brèves : certes, les éléments menant à une bataille imminante commencent à se mettre en place mais on a tout de même du mal à saisir tout ce qu’il se passe car la narration est un peu abrupte. Toutefois, cela nous permet de nous préparer à une suite plus riche en action : pourvu qu’il ne faille pas attendre 4 ans de plus pour la lire...