L'histoire de la série :
Dans le royaume des morts, existe une organisation appelée le Juo-Cho, le département des 10 rois, qui juge les âmes des trépassés pour les crimes commis de leur vivant. Le Juo-Cho est divisé en sous-départements, dont le plus importants est l’Enma-Cho, celui dirigé par le Dieu de l’enfer Enma. Parmi les différents services de ce dernier se trouve celui des assignations. Ses employés sont appelés des shinigamis et Tsuzuki en fait partie. Ce jeune homme de 26 ans va se voir attribuer un nouveau collègue prénommé Hisoka. Ce dernier est un adolescent mort d’une maladie incurable et se montre plutôt agressif envers son nouveau partenaire. Les jeunes gens vont pourtant devoir apprendre à se faire confiance pour collaborer et résoudre leurs enquêtes.
L'histoire :
La rénovation de la nouvelle demeure du comte est enfin terminée et, pour fêter l’inauguration du bâtiment, ce dernier décide d’y organiser un bal masqué. Tatsumi reçoit l’invitation en main propre et il promet d’y envoyer quelques-uns de ses collègues. Malheureusement, aucun de ces derniers n’a envie de participer à ce bal et encore moins Tsuzuki. Tatsumi va cependant réussir à le convaincre qu’il a besoin de repos et que ce bal est l’occasion idéale pour se reposer. Après avoir loué des costumes spécialement pour la soirée, tous se rendent à la petite fête et découvre la nouvelle demeure. L’intérieur est resplendissant et la décoration intérieure est celle d’un château de la renaissance. Aussitôt que le comte arrive pour accueillir ses hôtes, Tatsumi lui offre un présent au nom de son service, mais ceci ne va servir qu’à provoquer une dispute entre les deux hommes. Le bal peut enfin commencer et les invités, surtout Tsuzuki, préfèrent se jeter sur la nourriture et picoler plutôt que de danser…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce neuvième tome des Descendants des ténèbres est un peu décevant par rapport à ses prédécesseurs mais ce n’est pas vraiment étonnant pour un tome de transition. La première partie du volume se concentre sur le bal où il ne se passe pas grand-chose d’intéressant et dont on s’interroge encore sur l’utilité. On rencontre également le service de sécurité dont fait partie le petit ami de Kannuki mais, là encore, on n’en voit guère l’intérêt, si ce n’est de rajouter quelques personnages féminins, jusqu’ici très rares. La partie intéressante commence vers la moitié du tome, lorsque Tsuzuki et Hisoka partent dans le monde imaginaire et qu’une enquête sur la famille de Hisoka est ouverte. Mais les choses n’ont pas beaucoup bougé et l’on espère que le prochain volume fera avancer l’intrigue. Côté graphique, la qualité est au rendez-vous avec des dessins ressemblant fortement à ceux de Kaori Yuki, l’auteur, entres autres, d’Angel Sanctuary et de Fairy Cube (chez Tonkam). Les cases sont très fournies, les traits fins et détaillés et les décors soignés. En conclusion, ce tome est un volume de transition et, malgré la déception scénaristique, on attend vivement le prochain.
