L'histoire de la série :
Dans le royaume des morts, existe une organisation appelée le Juo-Cho, le département des 10 rois, qui juge les âmes des trépassés pour les crimes commis de leur vivant. Le Juo-Cho est divisé en sous-départements, dont le plus importants est l’Enma-Cho, celui dirigé par le Dieu de l’enfer Enma. Parmi les différents services de ce dernier se trouve celui des assignations. Ses employés sont appelés des shinigamis et Tsuzuki en fait partie. Ce jeune homme de 26 ans va se voir attribuer un nouveau collègue prénommé Hisoka. Ce dernier est un adolescent mort d’une maladie incurable et se montre plutôt agressif envers son nouveau partenaire. Les jeunes gens vont pourtant devoir apprendre à se faire confiance pour collaborer et résoudre leurs enquêtes.
L'histoire :
Dans le monde imaginaire, Soryu se fait servir le thé lorsqu’on lui fait une terrible annonce : la barrière de l’enfer qui retenait Kurikara s’est fissurée ! Soryu se précipite alors en urgence sur les lieux tout en s’interrogeant sur les explications de ce phénomène. Au même moment, Tsuzuki se retrouve confronté à l’esprit de Futsu, premier sabre et bras droit de Kurikara Ryuo. Celui-ci refuse que le jeune homme rencontre son maître et décide de l’attaquer, mais Kurikara intervient et empêche son bras droit de tuer l’humain. Pendant ce temps-là, sur Terre, Tatsumi prévoie d’aller enquêter dans une école désaffectée. Il pense que la famille Kurosaki et la police sont probablement de mèche et il espère bien y trouver des nouveaux indices. Une fois dans le bâtiment, ce dernier visite toutes les pièces jusqu’à ce que qu’il arrive à ressentir la présence du défunt docteur Hazama. Il trouve alors une photo qui avait du échapper à la police et sur laquelle on peut voir deux jeunes femmes ayant la même apparence…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce onzième tome est divisé en deux parties distinctes : d’une part, il y a Hizoka et Tsuzuki dans le monde imaginaire où une guerre semble imminente et, d’autre part, Tatsumi et Watari qui enquêtent sur Terre dans la famille d’Hisoka. Le scénario de la première est très confus, ce qui provoque une certaine déstabilisation à sa lecture. En effet, de nouveaux personnages font leur apparition et, tout comme pour Hizoka et Tsuzuki, la situation nous échappe. Avec son côté policier et fantastique, la deuxième partie reste plus intéressante, malgré une scène de viol aussi malsaine que dispensable, et l’intrigue nous rappelle Taimashin (chez Taifu). Quant aux dessins, ceux-ci sont toujours de bonne qualité avec un découpage dynamique et original et des cases toujours aussi fournies. Les nombreux décors sont très soignés, tout autant que les personnages ou leurs tenues vestimentaires. Au final, malgré un scénario pour le moins alambiqué, ce onzième volume nous donne tout de même envie de lire la suite…