L'histoire de la série :
Taiko Yoshioka est une lycéenne ordinaire qui a fondé « l'association des amis du thé ». Elle tient ce club avec ses deux amis : Yukiko Someya, belle jeune fille qui parle d’elle-même à la 3ème personne, et Haruka Uchiyama, garçon qui semble s’ennuyer pendant les cérémonies de thé. Ayant entendu une légende qui raconte que les vœux d’amour sont exaucés si on récite une certaine incantation devant sa tasse de thé un soir de pleine lune, nos trois amis décident de procéder à ce rituel. C’est ainsi qu’apparaissent deux princes du thé miniatures, Assam et Earl Grey. Ils ont pour mission de réaliser trois vœux modestes de leur maîtres (respectivement Haruka et Taiko) avant de pouvoir retourner dans leur monde. Mais les lycéens ne savent pas quels vœux formuler et les princes vont donc devoir cohabiter avec eux le temps qu’il se décident.
L'histoire :
Le salon de thé organisé par l’association des amis du thé approche à grand pas. Le club de bricolage a fini de monter la structure de la tente mais il faut maintenant mettre une bâche pour la couvrir. Taiko se rend alors au club de couture et demande à ses membres l’autorisation pour utiliser une machine à coudre. Seulement, la jeune fille n’est pas douée et met un temps fou pour réaliser un seul des côtés de la future tente. Une fille du club de couture va alors venir à sa rescousse et l’aider à tout finaliser. Puis, c’est au tour du club de jardinage de venir aider l’association des amis du thé. Ainsi, quelques fleurs pourront décorer le salon. En voyant les autres clubs participer, la costumière du club de théâtre décide de fournir des habits de serveuses pour Sumeko, Taiko et même le pauvre Earl Gray ! Seule Sumeko est ravie, les deux autres préférant garder leurs vêtements habituels : Taiko ne veut pas mettre de jupon à dentelles sous sa jupe et Earl Grey n’ose pas sortir de la cabine d’essayage déguisé en fille…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier constat que l’on peut faire à la lecture de ce douzième volume est que l’intrigue n’avance pas du tout. Certes, la petite fête organisée par l’association des amis du thé a lieu mais elle n’apporte pas grand-chose à l’histoire. L’auteur fait une pause dans le scénario et nous offre à la place beaucoup de gags et pas mal de fan service : Assam en bricoleur torse nu (mmmh !), princes travestis, serveurs et soubrettes… Certes, la présidente des élèves dévoile un côté un peu plus humain mais cela ne nous avance pas vraiment. En ce qui concerne les dessins, on retrouve la même qualité que dans les volumes précédents. Le trait est fin, le style épuré (peut-être un peu trop parfois, mais bon) mais le découpage manque relativement d’originalité. Les personnages sont travaillés et expressifs, les costumes de serveurs / soubrettes leur donnant encore plus de charme qu’à l’accoutumée. Humour et charme sont donc au rendez-vous et, bien qu’il ne se passe rien, on en redemande quand même.