L'histoire de la série :
Désespéré par l’attitude débauchée de son fils Ludwig, le roi décide de bannir le prince du royaume. Celui-ci ne sera autorisé à revenir que lorsqu’il aura trouvé une princesse à épouser. Accompagné de son fidèle valet Wilhelm, Ludwig part alors à la recherche de sa future femme.
L'histoire :
Le princesse blanche est une très belle petite fille dont la peau est aussi pâle que la neige et les lèvres rouges comme le sang. La reine la cherche partout dans le château et finit par la retrouver à moitié nue dans les bras de son père, sur le lit de ce dernier. Huit ans plus tard, dans un autre château, le roi vient réprimander son fils, le prince Ludwig, qui a encore ramené une jeune fille « de mauvais genre ». Hélas, le prince Ludwig reste sourd à ces reproches et explique à son père qu’il préfère les filles faciles. Exaspéré, le roi envoie Ludwig en voyage et lui interdit de revenir sans une femme à épouser. En effet, cela fait quelques temps qu’il pense marier son fils à la princesse Blanche pour étendre son royaume, mais le père de la jeune fille est très protecteur et ne laisse personne approcher d’elle. Viré à coups de pied, Ludwig se met alors en route en compagnie de son valet, le pauvre Wilhelm. Pendant ce temps-là, la mère de Blanche, jalouse de sa fille, l’accuse de lui avoir volé sa beauté et sa jeunesse en venant au monde…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Lorsque Kaori Yuki décide de revisiter les contes des frères Grimm, le résultat est carrément une révolution du genre, comme nous l’indique si bien le titre de ce manga. Dans ce premier volume, on assiste à un dépoussiérage en bonne et due forme de Blanche-Neige, Cendrillon, Le petit chaperon rouge et Barbe-bleue. En effet, le prince n’est plus le charmant et valeureux bellâtre que l’on connaît : Ludwig est égoïste, méchant et c’est un nécrophile adepte de pratiques SM et amateur de grosses poitrines ! Mais les demoiselles que Ludwig et Wilhelm vont rencontrer ont, elles aussi, un caractère bien trempé et ne se laissent pas faire. Ce mélange détonant aboutit à un détournement à la fois gothique et pervers des contes de notre enfance, avec en prime quelques gags bien trouvés. Les graphismes sont toujours de qualité, avec beaucoup de tramages et des décors détaillés. Les personnages aussi sont bien soignés : les femmes ont des tenues sexy et froufrouteuses et Ludwig est habillé comme une star de heavy metal des années 80 (style Europe). Kaori Yuki nous régale avec ce premier tome et on en redemande volontiers !