L'histoire :
Eiji Matsuda fait la rencontre de la sublime Emi Mutsuki, étudiante comme lui, lors d’un job d’été. Un jour, prenant son courage à deux mains, il décide de lui avouer ses sentiments et lui demande de sortir avec lui. Celle-ci accepte mais semble un peu gênée… Pour autant, elle soumet sa réponse favorable à une condition : ne pas faire l’amour. Eiji ne se pose alors pas de questions et pense que le temps fera le reste. Six mois passent ainsi, sans pour autant voir d’évolution sur le sujet. C’est alors que notre jeune étudiant décide de lui offrir une montre afin de lui montrer ces intentions. Ce n’est pas pour autant qu’Emi change d’avis, rappellant la condition à son petit ami. Elle lui avoue aussi qu’après avoir « été au bout » avec des garçons, son corps se refroidit. Au fur et à mesure, Eiji a de plus en plus de mal à comprendre ce qu’elle a voulu dire, et surtout la tentation se fait de plus en plus grande…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Masakazu Katsura est un auteur déjà très connu en France, pour des séries populaires comme par exemple Video Girl Aï et I’s. Ce mangaka (dessinateur de mangas) s’illustre par des planches magnifiques, surtout en ce qui concerne la gent féminine, toujours magnifiquement proportionnée. Si les deux précédentes séries énoncées racontent des histoires dont l’amour était déjà omniprésent, M en est la continuité et nous dévoile la tension liée au sexe. Certes, l’histoire reste légère et certaines planches très crues, rendent le climat de lecture plutôt… chaud. Mais l’auteur cherche surtout à faire plaisir à tous les initiés de « fan-service » (vues multiples sur les sous vêtements, positions tendancieuses…) et il y arrive parfaitement, ce cochon là ! Il faut ajouter que l’éditeur a également voulu aller dans cette optique, puisqu’il a ajouté deux histoires très coquines, publiées dans d’autres ouvrages, et tout en couleurs ! M est donc une œuvre dédiée au fan absolu de l’auteur, qui nous montre à nouveau son talent dans une série au contenu très différent, Zetman.
