L'histoire :
La lycéenne Asami Onohara vient de se marier avec un jeune professeur de physique. Ce dernier décide de ne pas la toucher jusqu’à ce que celle-ci ait fini ses études afin de la préserver et de ne pas faire jaser, les amours entre une élève et un professeur pouvant souvent être mal vues. Difficile pourtant de se tenir à une telle résolution, surtout que la jeune femme est une de SES étudiantes, qu’il habite évidemment avec elle et, qui plus est, que c’est une bombe sexuelle qui n’hésite pas à utiliser ses atouts pour tenter de le faire succomber. Car celle-ci ne veut pas attendre pour consommer son union et passe son temps à essayer de le faire craquer (le pauvre !). Ainsi, scènes de la vie quotidienne ou occasions soigneusement préparées, Asami passe son temps à lui mettre ses formes plus que généreuses sous le nez, que ce soit dans des tenues sexy ou sans aucun atour…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Bonne nouvelle pour les amateurs de chair fraîche (mais pas trop quand même), voici le premier tome de la coquine série Ma femme est une étudiante, très bien commercialement nommée, histoire de comprendre au premier coup d’œil sur la couverture à quoi l’on a affaire ! Celle-ci est sûrement déjà connue des fans de la mangaka Hiyoko Kobayashi, réputée pour ses dessins de jeunes filles dans des séries comme Peridot (chez Panini) ou encore son artbook à succès Hiyoko voice. Cette dernière nous présente ici des tranches de vie très courtes (généralement 2 ou 4 pages) d’une étudiante essayant de convaincre son chaste mari de passer à l’acte. Zero scénario donc, mais l’auteur le clame haut et fort, aucun soucis de ce côté-là, ce n’est vraiment pas le but recherché. Le seul intérêt avoué est de mater de la jeune fille en fleur dans des situations représentant des fantasmes masculins très répandus, surtout au Japon, tournant autour de la femme-enfant étudiante. Le tout est présenté en couleur (!), à l’épisode spécial de fin près qui, en plus d’être en noir et blanc et de représenter un tiers du volume à lui tout seul, est aussi le seul moment où notre cerveau doit se réveiller pour suivre un semblant de scénario. La mise couleur, contrastée et sucrée, est tout bonnement magnifique, malgré quelques passages un peu ternes, et accompagne très bien le trait rond et attrayant de la dessinatrice. Un volume destiné à ceux qui aiment lire d’une seule main.