L'histoire :
Médaka annonce qu’elle est venue pour exterminer le projet Flasque. Ôdo l’emmène donc au 13ème sous-sol et lui promet de tout lui expliquer sur le projet. Une fois en bas, ils découvrent un hangar rempli d’énormes ordinateurs à perte de vue, qui servent à analyser les pouvoirs des anormaux. Cent mille personnes travaillent au Japon autour du projet Flasque et, si Médaka l’anéantit comme elle l’a annoncé, tous ces gens se retrouveront au chômage... Ôdo propose alors à Médaka de proposer une solution pour qu’ils continuent le projet sans avoir besoin de blesser d’autres élèves. Cependant, la jeune fille refuse : de toute manière, il est impossible de créer des êtres humains parfaits et le projet est donc de toute façon voué à l’échec. Itami décide qu’il est temps d’arrêter de parler et d’utiliser la violence contre Médaka. Mais Ôdo lui rétorque qu’elle est trop faible pour cela, et sans prévenir, il attaque son alliée avec un pouvoir secret : laissant la jeune fille à moitié morte, il a volé le pouvoir de cette dernière et l’a porté à son paroxysme. Tandis que les alliés d’Ôdo, Yôka la première, sont horrifiés par le comportement de leur leader. Mais Ôdo n’en a cure et pense avoir le pouvoir absolu. Pourtant, Médaka passe en mode furie tout en gardant le contrôle d’elle-même et va lui tenir tête sans difficulté...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La série n’en finit pas de continuer sa descente en flammes dans ce septième opus. Après les élèves aux pouvoirs spéciaux (les « anormalités ») dont l’affrontement contre l’équipe de Médaka se termine dans la première partie du volume, on a ensuite droit à un montée en puissance supplémentaire avec un tout nouveau type d’élèves encore plus redoutables : les négatifs. Ceux-ci ont également des pouvoirs mais qui n’ont rien à voir avec les « anormalités » vues jusqu’ici : ce sont des psychopathes aux capacités de destruction extraordinaires qui sont plus proches de la tare que du don (et il ne sert donc à rien d’acquérir ou d’améliorer leur pouvoir pour Médaka qui ne pourra donc pas les affronter comme elle l’a fait pour les anormaux). Qu’il est loin le temps de premiers tomes où Médaka résolvait les problèmes « normaux » des élèves de manière intelligente ! Cette fois encore, ce sont de nombreux combats qui attendent à la place le lecteur. La fin de l’affrontement contre les anormaux offre quelques surprises et quelques révélations, mais l’ultime combat ne se déroule pas au final comme on s’y attendait. En bien ou en mal, cela se termine un peu rapidement, mais l’auteur enchaîne immédiatement avec quelque chose d’encore plus fou (si, si !). Comme le dit une des protagonistes à ce moment-là : « ça dépasse le cadre des spéciaux et des anormaux, on est carrément dans le domaine de l’occulte ». Si vous pensiez que ça allait déjà trop loin, laissez tout de suite tomber la lecture ! Par contre, si vous avez adhéré aux délires de l’auteur jusqu’ici, la suite devrait vous passionner encore plus... Si l’on part du principe que tout cela est légitime, l’idée en elle-même est bien trouvée pour relancer l’intrigue, car sinon Médaka devenait trop puissante. Mais bon, avec les pouvoirs surpuissants des nouveaux protagonistes, ça devient vraiment n’importe quoi... En tout cas, cela promet de l’encore plus lourd pour la suite... Graphiquement, les nouveaux arrivants amènent des combats encore plus impressionnants, ce qui donne des scènes qui sortent de l’ordinaire. Pour le reste, cela reste très verbeux et on n’échappe d’ailleurs pas à quelques coquilles dans les textes. En résumé, Médaka-box va toujours plus loin dans le n’importe quoi, et à ce rythme-là on arrivera bientôt à des combats spatiaux contre des extra-terrestres... A réserver à un public « averti ».
