L'histoire :
Taiga s’est parfaitement intégré au lycée et, persuadés qu’il est le plus fort en magie, les élèves affluent en masse pour lui demander de l’aide. Le jeune homme est embarrassé mais Kaoru va venir à son secours. Ce dernier déclare que Taiga répondra à leurs besoins contre de l’argent pour les garçons et un pelotage pour les filles. Aussitôt les lycéens s’éloignent et Aika ne cache pas sa déception. Kaoru explique à Taika que sa Golden Plate fait de lui quelqu’un d’important : grâce à sa renommée, les élèves de première embêtent moins ceux de seconde, mis à part les voleurs de Magic Plates. Ces derniers déposent alors les items dans des endroits dégoûtants et la perte momentanée des cartes fait perdre des points de magie à leurs propriétaires. Cependant, si la Magic Plate n’est pas retrouvée dans un délai de sept jours, l’élève est alors renvoyé définitivement du lycée. Quelques instants plus tard, deux jeunes filles les abordent car elles souhaiteraient interviewer Taiga pour le journal de l’école. Mais c’est en fait un piège et les deux garçons se font assommer puis voler leurs cartes…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Amis de la rigolade, bienvenue ! Encore une fois, Yasuhiro Kano nous montre dans ce volume sa maîtrise de la dérision et l’on assiste ainsi à un festival de gags. En effet, les cartes n’ont pas le même rôle que dans les shônens habituels du genre Yugi-Oh (chez Kana). Ici, elles servent surtout à mettre en valeur l’incompétence du héros tout en provoquant des quiproquos délirants. Le pauvre Taiga doit sans cesse ruser pour ne pas dévoiler son inaptitude à la magie et, quand il ne se bagarre pas, c’est Aika qui l’enfonce encore plus. Les graphismes sont plutôt corrects, le style général est très dynamique et digne des shônens les plus délirants, tandis que les uniformes nous font penser à Buso Renkin (chez Glénat). Les jeunes filles sont très mignonnes et les personnages masculins ne manquent pas de charme non plus. Le dynamisme des combats (magiques ou non) est bien rendu, et l’auteur n’a pas oublié de soigner les décors. Ce deuxième volume confirme la bonne impression que l’on s’était fait de ce titre avec le tome précédant et on en redemande.
