L'histoire :
En discutant avec la directrice et le professeur Hiiragi, Taïga réalise les pouvoirs de sa carte : en effet, celle-ci peut annuler les effets magiques mais cette pratique est très consommatrice de points. Or, le lycéen n’en a que peu sur sa carte : il doit donc faire attention et limiter son utilisation s’il veut pouvoir y installer de nouveaux sorts. Mais, juste après cela, ce dernier apprend que la période des examens est sur le point de commencer et le but est d’évaluer le niveau magique des élèves. Ceux-ci doivent former des groupes de cinq pour les trois épreuves du test. Taïga arrive en retard à l’examen, ce qui constitue déjà un handicap pour son groupe. Lui et ses camarades commencent ensuite le test : ils se trouvent dans une pièce à cinq portes et chacun doit se tenir devant l’une d’elles. L’épreuve paraît plutôt simple : chacun doit passer par la porte devant laquelle il se trouve et revenir au bout de dix minutes. Mais ce qu’ils ne savent pas, c’est que le professeur Ooki déteste Taïga et, bien que cela soit interdit, celui-ci va augmenter la difficulté de ses épreuves...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Soyons clairs : l’intrigue n’avance pas du tout dans ce troisième volume qui n’a qu’un seul et unique objectif : nous faire rire ! En mélangeant habilement Harry Potter et son autre série Pretty face (aux éditions Tonkam), l’auteur remplit parfaitement sa tâche puisque l’examen de magie est un bon prétexte pour créer des situations absurdes et déjantées. Entre résistance aux fantasmes, duplications des corps et démonstrations publiques de sorts, toutes sortes de délires s’enchaînent sous nos yeux à un rythme soutenu et il est plus que difficile de ne pas rigoler pendant la lecture. Pour ce qui est des dessins, ils conservent leur qualité correcte avec un style très dynamique (aussi bien dans la mise en scène que pour les traits). Les personnages sont tous charmants et ces messieurs seront d’autant plus ravis que les lycéennes ont des jupes bien courtes. Au final, ce troisième volume s’avère aussi drôle et barré que ses deux prédécesseurs et cela nous donne très envie de lire la suite.