L'histoire de la série :
Août 2002, Japon. De terribles séismes secouent le pays : le mont Fuji entre en éruption et le cataclysme finit par scinder en deux le pays. Devant une telle catastrophe, le gouvernement japonais demande l’aide internationale et, une chose en entraînant une autre, le contrôle du pays est lui aussi divisé : la Chine occupera le Nord tandis que les Etats-Unis gouverneront le Sud…
L'histoire :
Yui est toujours retenu dans le centre nord-japonais des clandestins et il a reconnu parmi les prisonniers un vieillard qui n’est autre que le père de Takuya Todo : Junya Todo. Le jeune homme l’interroge alors sur son fils et Junya lui raconte une anecdote. Lorsqu’il était un gamin, Takuya a ramené à la maison une chatte et son chaton. Bien entendu, Junya a refusé de les garder mais, le lendemain, son fils est rentré avec uniquement le bébé chat. Sa femme a ensuite retrouvé la chatte tuée dans la poubelle et, lorsqu’on lui a demandé des explications, Takuya ne s’est absolument pas caché d’en être le responsable, son acte ayant pour but de garder le chaton avec lui. Cela montre bien que la bestialité de Takuya remonte à son enfance. Pendant ce temps-là, Takuya Todo est nommé Premier Ministre et un défilé militaire est organisé dans les rues en son honneur. Voyant ce qui se passe, Gen’ishiro décide de passer à l’action et de sauver ses amis. Il demande de l’aide à Ryuji : il souhaiterait avoir le plan du bâtiment dans lequel est retenu Yui…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’intrigue n’avance bas beaucoup dans ce onzième volume mais les choses se mettent en place et le flash-back nous apporte quelques explications. En effet, ce retour en arrière nous offre des révélations importantes pour mieux comprendre ce qui s’est passé, mais c’est aussi l’occasion de nous présenter les militaires Kumon et Suguro qui devraient jouer un rôle majeur dans les prochains tomes. Cependant, le revers de ces révélations est que l’histoire progresse très peu et on le regrette. Et c’est d’autant plus dommage que la tournure des évènements est aussi intéressante qu’inquiétante, car la politique menée par Takuma Todo n’est pas sans nous rappeler Hitler et sa dictature, qui sont d’ailleurs évoqués par certains personnages. La qualité graphique, quant à elle, conserve son bon niveau avec des personnages hauts en couleurs et charismatiques. Malgré un découpage classique, le trait est dynamique, les cases fournies et les nombreux décors sont détaillés. S’il est vrai qu’il y a ici un léger manque d’action, ce volet est néanmoins nécessaire et sa lecture reste très intéressante, ce qui semble prometteur pour le prochain volume.