L'histoire :
Johnny Joestar et Jayro Zeppeli galopent sur un chemin escarpé le long d’une falaise du Red Canyon, dans Monument Valley, lorsque ce dernier trouve enfin ce qu’il était venu chercher là : le cheval zombie. En réalité, il s’agit d’un dessin de cheval sur la roche dont les traits sont réalisés à l’aide d’une fine corde collée. Zeppeli en arrache une partie et recoud avec son pied en lambeau. En le voyant se recoudre ainsi à travers sa botte, Johnny ne comprend pas comment cela peut fonctionner... à moins qu’il ne s’agisse d’un stand ? Jayro lui assure que non et qu’il s’agit d’un cadeau de son roi, mais cela lui fait repenser à son père et aux événements qui l’ont conduit jusqu’ici... Plus loin, les deux coureurs sont rattrapés par un autre participant, Fritz Von Stroheim. Immédiatement, celui-ci fait apparaître une arme cachée à l’intérieur de sa main : la chair s’ouvre et laisse voir un intérieur mécanisé d’où sort un canon de pistolet. Zeppeli reçoit une balle et tombe de cheval avant d’être de nouveau touché à plusieurs reprises. Heureusement, grâce à la rotation de ses boules, Zeppeli peut durcir ses muscles et sa peau au point de ne pas être blessé sérieusement. Pendant qu’il affronte leur ennemi, Johnny se retrouve lui aussi à terre et a l’impression que quelque chose vient de rentrer dans son bras...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les choses s’accélèrent cette fois encore, et qui plus est on a le droit dans ce 5ème volet à quelques révélations importantes. Ainsi, si un premier flash-back nous raconte le passé de Jayro Zeppeli, ce sont surtout les révélations sur le but caché de la Stell Ball Run qui font le plus grand intérêt de ce volume : on comprend enfin de quoi il retourne, on découvre qui tire les ficelles, et même pourquoi Jayro participe. Plusieurs combats ont également lieu, et si le premier est assez rapidement expédié, le second prend quant à lui tout le reste du tome. L’ennemi en question est doté d’un stand des plus originaux et cela donne lieu à un combat improbable et tarabiscoté comme l’auteur sait si bien en produire. Comme d’habitude, les graphismes ne sont pas en reste et les planches sont aussi impressionnantes que particulières. Un bon volet en résumé, même si on regrettera une faute d’orthographe assez énorme dans le rabat de la couverture. Pour le prochain « run », Sandman et Dio devraient revenir sur le devant de la scène : rendez-vous au tome 6.