L'histoire :
Le 22 novembre, une pharmacienne de 21 ans a été assassinée dans le train de 7h45 qui va de la gare de Tanashi à celle de Shinjuku. La police n’ayant pas assez d’éléments pour retrouver le coupable, un appel à témoins a été lancé. Quelque jours plus tard, deux personnes sont retrouvées mortes la gorge tranchée à l’horizontale : une lycéenne et un employé de bureau. Comme cela ressemble fortement à des meurtres en série, l’enquête est alors confiée au labo n°9. En regardant les souvenirs de la lycéenne et de l’employé de bureau, Maki et son équipe ne tardent pas à découvrir que les deux victimes étaient elles aussi dans le train de 7h45 le 22 novembre et qu’elles ont assisté à l’agression de la pharmacienne. Aoki remarque également que le tueur regardait les ongles des personnes qu’il a tués avant de leur ôter la vie et trouve ce détail très étrange...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Commençant comme une affaire de meurtres en série, l’intrigue de ce quatrième volume passe relativement vite au stade de l’affaire de bio terrorisme. Cette fois, l’équipe du labo 9 va avoir du fil à retordre car les suspects potentiels sont en fait les passagers d’un train bondé et, comme on ne peut qu’extraire des souvenirs muets des cerveaux des victimes, il est bien difficile de dire ce qu’il s’y est passé. Comme à l’accoutumée, les étapes de l’enquête sont décrites avec réalisme et le suspense est parfaitement maîtrisé. En parallèle de l’affaire, Aoki va quant à lui avoir des questionnements intéressants sur la vie de famille, la culpabilité et le sacrifice de soi, ce qui apporte une touche de réflexion supplémentaire au récit qui ne s’en trouve que plus prenant. L’ensemble est mis en images par des graphismes au trait fin et soigné et on notera quelques améliorations concernant la mise en scène. Bref, un très bon opus, comme les autres.