L'histoire :
Rito et Lala se tiennent face à Ghi Bree, un prétendant de la princesse, et celui-ci ressemble à un énorme monstre. Le lycéen est sous le choc : Zastin lui avait dit que la plupart de ses rivaux seraient faibles alors que son adversaire semble très balèze. Ce dernier demande une nouvelle fois Lala en mariage et menace de faire du mal à Haruna en cas de refus. La princesse s’énerve et se met à râler mais Rito s’interpose : celle qu’il aime a subi d’horribles humiliations et le jeune homme est très en colère et prêt à se battre avec le monstre. Ghi Bree est étonné d’un tel comportement et pousse un terrifiant hurlement. Même si ses chances de réussite sont faibles, Rito compte bien se battre et demande discrètement à Lala de se sauver avec Haruna pendant qu’il fera diversion. Le lycéen fonce alors tout droit sur son adversaire qui, contre toute attente, se recroqueville en demandant pardon. Rito comprend que l’ennemi est donc grand mais peureux et décide d’en profiter : il pousse un grand cri et cela fait reculer Ghi Bree qui trébuche sur une balle de tennis avant de tomber à la renverse et de reprendre sa forme initiale, celle d’un petit extra-terrestre…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A l’instar du tome précédent, seuls les graphismes valent le coup dans ce volume. En effet, mis à part un découpage assez classique et des décors minimalistes, l’ensemble est plus que correct : mise en scène dynamique, personnages expressifs et très charmants, tramage abondant et soigné… sans oublier la grosse dose de fan-service avec des plans particulièrement avantageux ! Malheureusement, si ce dernier est agréable à l’œil, il n’en reste pas moins que cela plombe un scénario qui est déjà vide puisque tout est prétexte à déshabiller les demoiselles ou les voir en petite tenue, de façon le moins crédible possible. De plus, les situations ne sont pas originales et se répètent toujours de la même façon, les gags ne fonctionnent pas, les personnages sont tous des crétins finis (à commencer par les héros) et la lecture s’avère au final plus consternante qu’autre chose. Si les dessins sont sympathiques, ils ne le sont pas assez pour relever le niveau affligeant du scénario qui se montre déjà répétitif.