L'histoire :
Toute la classe profite du voyage à la mer pour s’amuser et se baigner. Rito est déçu que le côté culturel du périple soit mis de côté mais il doit tout de même reconnaître que Haruna est super mignonne dans son bikini. Alors qu’il contemple la belle, une fille se met à crier : on vient de lui subtiliser son maillot de bain ! Et elle n’est pas la seule dans ce cas : la plupart des filles se retrouvent toutes nues ou les seins à l’air, et sont obligées de rester dans l’eau pour se cacher. Un peu plus tard, les lycéens ruminent : les garçons sont jaloux du voleur et les filles n’osent plus aller se baigner. Cependant, Lala décide d’y retourner pour démasquer le coupable et, accompagnée de Rito, elle se rend là où les premiers maillots ont été volés. C’est alors qu’une forme dans l’eau approche rapidement de la demoiselle et lui enlève son haut. Rito se jette sur le coupable et a la surprise de voir qu’il s’agit d’un bébé dauphin ! Seulement, l’animal n’a pas dit son dernier mot et ne se laisse pas faire aussi facilement…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si on croyait que le scénario avait atteint le niveau zéro dans les tomes précédents, force est de reconnaître que celui-ci creuse encore plus profond. Certes, l’auteur a de l’imagination pour dénuder les demoiselles mais c’est tellement grotesque qu’on n’adhère pas une seule seconde : un bébé dauphin qui vole des maillots de bain pour sauver sa mère (si, si !), mise en place d’un café où les filles de la classe sont déguisées super sexy (c’est tellement bien de montrer sa culotte à toute la classe !)… Quant aux personnages, il n’y en a pas un pour rattraper l’autre : Rito se plaint de ne faire que s’amuser à la mer (!) et ne comprend pas pourquoi cela le trouble de voir la pulpeuse Lala à moitié (ou complètement) nue alors qu’il aime Haruna, un nouveau prétendant de l’extra-terrestre veut prouver à cette dernière qu’il est devenu viril et donc digne de l’épouser, sans oublier la jolie et riche héritière imbue d’elle-même qui est prête à subir toutes les humiliations pourvu qu’on la remarque… Les clichés et les situations pitoyables s’enchaînent à un rythme soutenu mais cela est plus fatiguant qu’autre chose. Heureusement que les dessins sont de bonne facture, surtout lorsqu’il s’agit de fan-service. Un conseil : mettez votre cerveau de côté avant de vous plonger dans cette lecture sous peine de voir vos neurones s’enfuir en pleurant.