L'histoire de la série :
Kiichi Miyazawa, alias Kibô, est un adolescent de 16 ans, amené à devenir l’héritier du Nadashinkagé, un art martial ancestral secret de l’assassinat, aussi appelé « l’art de vie et de mort ». Toute sa vie est régie par les combats et les arts martiaux et son rêve est de devenir une « action star » célèbre dans le monde entier. Mais le destin va lui faire rencontrer des adversaires toujours plus puissants, qui le mèneront petit à petit du monde des voyous de quartier vers le monde du « free fight », les tournois toutes disciplines confondues et sans règle. Au fil des adversaires, il découvre de nouvelles techniques et améliore son style. Mais il va bientôt découvrir que le chemin est long pour devenir le plus fort, et que le Nadashinkagé possède bien des ennemis.
L'histoire :
Kiryu et Seiko, l’oncle et le père de Kiichi, ont commencé le combat final qui déterminera quelle vision du Nadashinkagé est la plus forte, la destruction ou la compassion, la mort ou la vie. L’enjeu en est le manuscrit complet du Juen, la technique interdite qui rend fou en endommageant le cerveau. Celui-ci reviendra au survivant qui pourra l’utiliser ou le détruire. L’issue est incertaine et le combat a pris une tournure défavorable pour le père de Kiichi qui commence à montrer des signes de faiblesse. De plus, Kiryu a maîtrisé en partie le Juen, et compte bien en faire usage. Il a également infligé à son frère jumeau Seiko, un coup fatal détruisant le corps sur la durée et qui ne lui laisse plus que 5 ans à vivre. Mais cela ne décourage pas son adversaire, qui estime qu’il lui reste « encore » 5 ans. C’est une véritable lutte à mort qui se déroule entre celui à qui l’on a prédit qu’il détruirait sa famille et qui attend que l’on brise son destin, et celui qui a décidé de détruire la destinée à coup de poing, allant même jusqu’à entailler sa ligne de vie pour attirer le mauvais sort sur lui. Alors que son père semble en mauvaise posture, Kiichi tente de s’interposer pour l’aider, mais ce dernier refuse son aide car cela jetterait la honte sur lui. Le jeune homme comprend alors que son rôle est d’assister jusqu’au bout à cet affrontement fratricide entre l’ombre et la lumière du Nadashinkagé.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voici enfin la conclusion de Tough Dur-à-Cuire, un manga qui ne cède la place à rien d’autre que le combat en dehors de quelques touches d’humour souvent bienvenues pour faire retomber la pression. Disposant d’un trait s’étant nettement amélioré au fil des 10 années qu’a durée la série, le graphisme dépeint des personnages aux corps et aux muscles bien dessinés, ce qui est une discipline des plus ardues. Les combats sont précis et détaillés, avec un foisonnement de techniques réelles ou imaginaires. Du côté de l’histoire, ce volume atteint pourtant les limites de la crédibilité avec des théories à la limite du surnaturel pour décrire les efforts des deux adversaires. En plus des interviews de célèbres combattants en fin de volumes, ce qui faisait le charme de cette série était la description et l’explication des techniques des différents arts martiaux : malheureusement l’auteur, pourtant grand connaisseur, a mis cet aspect là de côté pour laisser place à des combats époustouflants mais moins crédibles afin de finir sa série en apothéose. On lui pardonnera les travers de ces derniers volumes à la vue du plaisir indéniable qu’il nous a tout de même apporté jusqu’à la fin. Pour les passionnés, on notera chez Tonkam la sortie prochaine de Free Fight, la suite de cette série qui se déroule quelques années plus tard.
