L'histoire de la série :
Miyamoto Musashi part sur les routes pour devenir un bretteur hors pair, mais ses rencontres vont lui faire découvrir la réelle signification de la force. Kojiro Sasaki sera son éternel rival et va lui permettre au gré de leurs rencontres d’atteindre des sommets dans la maîtrise de son art.
L'histoire :
Miyamoto séjourne durant quelques jours chez un forgeron afin que celui-ci lui créé une lame. De son côté, Matahachi, accompagné de Kojiro, tente de négocier sa rédemption auprès du clan Yoshioka, dont il avait incendié le temple accidentellement. Au petit matin, Miyamoto découvre dans le jardin Kojiro en train de trancher son bonhomme de neige avec une simple branche. L’ayant déjà croisé, il ne se rappelle pourtant pas de lui, mais sa vision lui provoque la nostalgie de son passé où il prenait le sabre pour son maître et non l’inverse. Ainsi, il se souvient avoir trouvé étant enfant son premier sabre dans une grotte, auprès d’un cadavre de soldat. Il se décide alors enfin à aller retrouver Denshishiro Yoshioka pour le duel tant attendu. Mais en chemin, il tombe sur Ueda, ancien sbire des Yoshioka, qui avait voulu engager Sasaki pour lutter à la place de Denshishiro, afin que le temple reste glorieux. Ueda menace alors Musashi d’une arme à feu et le somme d’abandonner ce combat pour le bien de tous. Miyamoto, d’abord surpris, fonce alors sur lui, et se rend compte qu’Ueda ne veut que le gêner. Cela n’empêche pas pour autant Musashi de se diriger vers ce combat à l’issue bien certaine.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La série Vagabond en est déjà à son 24ème tome et le temps passé à la lire part à une vitesse folle. De transition, ce tome nous amène vers un combat anthologique asseyant la gloire du mythique sabreur. Parfaitement maîtrisé d’un bout à l’autre, les dessins de Takehiko Inoué (Slam Dunk et Real chez Kana) sont d’une précision et d’une finesse rares. Les digressions ou effets visuels sont toujours judicieux et viennent asseoir le côté philosophique de cette quête de soi au prime abord violente. L’histoire est basée sur l’œuvre d’Eiji Yoshikawa (Miyamoto Musashi) et le mangaka ne se prive pas pour interpréter à sa sauce certains passages clés des romans, transcendant ses personnages et son scénario. La fin de ce tome est d’ailleurs l’occasion de voir réapparaître toutes les personnes entrevues durant la première partie de la série, et cela fait plaisir de retrouver le moine Takuan et la jolie Otsu. Malgré le dénouement déjà entrevu dans un volume précédent, on ne peut que s’intéresser à ce combat qui va servir de point d’orgue à Miyamoto Musashi pour devenir l’icône qu’il est devenu, car rappelons-le, il s’agit d’un personnage historique japonais. Fortement conseillé pour tout amateur de manga et même de bandes dessinées en général, Vagabond s’impose comme une référence absolue à chaque nouveau volet.