L'histoire de la série :
Miyamoto Musashi part sur les routes pour devenir un bretteur hors pair, mais ses rencontres vont lui faire découvrir la réelle signification de la force. Kojiro Sasaki sera son éternel rival et va lui permettre au gré de leurs rencontres d’atteindre des sommets dans la maîtrise de son art.
L'histoire :
Après qu’il ait remporté les duels contre Seijuro et Denshichiro Yoshioka, tous les élèves de l’école décident, sous la direction d’Ueda, de tuer Musashi. Ce dernier traverse la montagne afin de se rendre là où un combat long et éprouvant l’attend et il a la surprise de voir que plusieurs dizaines de combattants se sont préparés et attendent autour de multiples feux de camp. Miyamoto Musashi ne perd pas de temps et approche d’un pas assez lent les bretteurs les plus reculés qui finissent bien vite à terre, emportés par la puissance et la maîtrise de leur adversaire. Il se retrouve alors en face d’Ueda, ce qui le surprend puisque celui-ci s’attendait à ce qu’il passe par une autre direction. Seulement, le combat se termine en une seule et unique passe, Musashi donnant un coup d’épée au visage d’Ueda qui s’écroule derechef. Les membres du clan Yoshioka arrivent alors et entourent Miyamoto, qui leur demande s’ils veulent continuer à se battre puisque celui-ci a vaincu leur général. Tous se ruent alors sur Musashi qui réplique, coup après coup, esquive puis frappe, tranche puis plante, avance et jamais ne recule…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voici un des points culminants de l’histoire ! Ce combat est celui qui a rendu mythique Miyamoto Musashi culte au pays du Soleil Levant ! Cela fait déjà 26 tomes que Takehiko Inoué nous enchante avec cette fresque exemplaire en tous points ! Le scénario adapté du roman d’Eiji Yoshikawa est précis, rythmé et sait parfaitement mettre en avant le côté mystique mais aussi philosophique de cette histoire. Dans ce tome, la tension est immense, les adversaires sont très nombreux, le sang coule à flots. La maestria visuelle dont fait preuve le mangaka est rare, le découpage séquentiel est parfait, les cadrages mettent en avant les personnages mais aussi des décors détaillés. La finesse des traits de l’auteur atteint parfois des sommets et les proportions des personnages sont réalistes tout comme leurs postures. On comprend pourquoi le mangaka avait, à l’origine, pris quelques mois de repos entre les tomes 20 et 21. Takehiko Inoué est un perfectionniste qui aime retravailler ses mangas lorsqu’ils paraissent en version reliée au Japon. A la suite de la lecture de ce tome, cette série confirme son statut culte et ce nouveau volet est probablement un des meilleurs depuis le début ! Indispensable !!!