L'histoire :
Il ne reste plus que 10 minutes avant que minuit ne sonne et que tous ceux qui visionnent le viol de Mlle Aoshika ne voient son visage. Au commissariat, tandis qu’un de ses collègues se fait expliquer par la police qu’il est impossible de faire retirer la vidéo d’Internet, Inugami se rend à l’immeuble où se passent les atrocités. Il se dépêche de monter les escaliers mais, lorsqu’il franchit la porte, il découvre une pièce vide, à l’exception d’une camera et de plusieurs écrans. Sur l’un des écrans, on peut voir le viol de Mlle Aoshika se poursuivre tandis que les autres montrent Haguro. Celui-ci explique alors à Inugami qu’il a menti sur le lieu et qu’il consent à ne pas dévoiler le visage de Mlle Aoshika si Inugami se transforme sur le champ en monstre. Hélas, c’est la nouvelle Lune et le loup-garou ne peut donc pas se changer en loup...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec son interminable scène de viol, le volume précédent nous avait laissé dubitatif. Ici, on a encore le droit à quelques passages de la tournante dans un but très racoleur, mais cela est quand même mis de côté et on se concentre surtout sur le face-à-face (via écrans interposés) d’Inugami et Haguro. S’il ne se passe pas grand-chose de nouveau pour le loup-garou qui est toujours impuissant pour sauver sa belle, Haguro nous dévoile quant à lui toute sa cruauté et son machiavélisme. C’est d’ailleurs le seul personnage qui tire son épingle du jeu car les autres sont d’une inutilité flagrante. Cependant, les choses durent trop longtemps pour ne pas vraiment évoluer et l’ennui ne tarde pas à paraître. De plus, la séquence nous présentant un peu plus le journaliste Akira Jun ne sert à rien et Ryûko est une fois de plus mise en avant comme une tarée nymphomane : dans les deux cas, ces passages ne présentent aucun intérêt. L’histoire stagne donc et, même si la suite s’annonce plus dynamique, on n’ose que moyennent croire à un regain d’intérêt.