L'histoire :
Koga s’est vu proposer par un mystérieux individu de subir une formation visant à faire de lui un justicier. Le jeune garçon rentre donc dans une bâtisse isolée et pénètre dans un ascenseur. Au gré des couloirs, il tombe dans une grande salle où toutes ses fans l’attendent. Après quelques échanges polis et des dédicaces, Koga est emmené par une fille qui lui indique qu’elle a trouvé une sortie. Mais celui qui veut devenir un justicier ne veut laisser les autres filles et retourne dans la grande salle. Le pan d’un des murs s’ouvre alors et laisse apparaître un lit ! Une fille se pose dessus mais Koga n’a pas le temps d’intervenir qu’un piège se déclenche et qu’une dalle écrase la pauvre fille. La panique s’empare soudain des autres qui sortent alors de la salle, mais une nouvelle menace s’y trouve : un robot. Koga conseille aux filles de retourner à l’intérieur de la salle car il annonce vouloir arrêter cette machine. Rapidement, il voit qu’il ne fait pas l’affaire car aucune de ses attaques ne porte. Un autre piège se déclenche soudain : l’intérieur de la grande salle disparaît…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce tome prend une tournure fort étonnante, puisque la violence y tient une place encore plus grande qu’à l’accoutumée. L’éditeur Tonkam s’est même vu contraint de rajouter la mention « Pour lecteurs avertis » afin d’anticiper les éventuelles problèmes. Le mangaka a bel et bien effectué sa mue depuis ses premières séries et les scènes auxquelles nous assistons sont particulièrement choquantes et malsaines comme les séquences de viols. Dans un premier temps, on ne peut que s’interroger sur l’utilité de telles scènes mais l’auteur, en faisant cela, radicalise son scénario, au risque de perdre une partie de son lectorat. Heureusement, cette violence fait partie d’une histoire particulièrement intense où Koga a fort à faire pour sauver ses fans. Ce volet fait la part belle aux premières révélations sur les players, leurs origines mais aussi qui est responsable de tout cela. Dès les premiers tomes, on pouvait craindre un certain manichéisme mais, au fil des pages, ce sentiment disparaît et les rebondissements s’avèrent toujours aussi surprenants. Au niveau des dessins, comme d’habitude, le mangaka nous offre une nouvelle claque visuelle. Destinés aux plus âgées, Zetman est un excellent manga d’action !