L'histoire :
Jin s’est rendu au laboratoire Amagi afin de subir les tests permettant de connaître son degré de compatibilité avec les pouvoirs Zet mais, durant les différentes expériences, des players ont fait leur apparition. Jin découvre l’un des scientifiques blessés, et le grand-père Amagi annonce alors au jeune homme que celui qu’il surnommait Papi est toujours en vie, tout du moins partiellement puisque sa tête est reliée à des machines. Jin n’a même pas le temps de se rendre à l’endroit qu’on lui a indiqué qu’un player fait alors irruption, l’obligeant à prendre un chewing-gum provoquant sa transformation. Le docteur Kishimoto et l’un des hommes de main d’Amagi se rendent alors près de la machine mais eux aussi ont été suivis par un player qui les attaque assez vite. Jin a bien du mal à tenir tête à son adversaire. Il a alors une curieuse idée et, lors d’un nouvel assaut du player, Jin se laisse volontairement encorner. La protubérance casse et à peine Jin a-t-il les pieds à terre que sa métamorphose est à présent complète…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A l’origine, Zetman était une des nouvelles d’un recueil de Masakazu Katsura. Visiblement content du design initial et voulant reprendre les thèmes qu’il avait à peine entamés, le créateur de Video Girl Aï (chez Tonkam) nous propose depuis déjà huit tomes une aventure qui n’a plus rien à voir avec sa nouvelle de base. Le scénario est construit autour de deux personnages que l’on suit en parallèle, chacun développant son propre sens de la justice. Dans ce nouveau volet, on suit l’invasion du laboratoire (pourtant secret) par des players voulant mettre la main sur Kanzaki, et Jin livre alors un combat des plus impressionnants. L’histoire est intense et ne laisse aucun temps de répit, donnant l’impression que le tome se lit en une dizaine de minutes. Dans ce volume, les choses bougent : Jin finit de se métamorphoser, Koga découvre sa nouvelle combinaison, on assiste au début de la relation Mayu - Koga… Les dessins sont irréprochables : personnages fignolés, décors fouillés, découpage rigoureux et cadrage cinématographique. La seule chose que l’on peut signaler concerne Konoha qui, en grandissant, ressemble de plus en plus à une héroïne d’un autre manga de l’auteur : Iori de I’’s (chez Tonkam), de là à parler d’un clone… Un excellent tome, intense, passionnant, et en définitive indispensable.