L'histoire :
Jin a beau tout tenter, il n’arrive pas à battre le player qui lui fait face. Le monstre décide alors de se débarrasser de son otage et utilise son alter ego pour tuer la jeune fille mais, en faisant cela, il se déconcentre l’espace d’un instant, ce qui permet à Jin de se ruer sur lui. Alors que le player le repousse violemment, il ne voit pas le jeune homme lui enfoncer une barre de fer en plein poitrail. Ce dernier profite alors de l’effet de surprise pour s’enfuir et chercher Konoha et son amie. Il les trouve enfin mais n’a pas le temps de voir comment elles vont qu’il se fait transpercer par l’alter ego du player. Jin décide alors d’utiliser son pouvoir et se métamorphose, éliminant ainsi son ennemi. Alors qu’il se rapproche des deux jeunes filles, il demande à l’amie de Konoha, la seule jusqu’ici à avoir repris connaissance, d’aller se cacher car la menace revient de plus belle. De son côté, Koga se prépare à faire sa première sortie sous l’apparence d’Alpha, et ce, afin de retrouver sa sœur. Grâce à la technologie Amagi, il espère pouvoir lutter efficacement contre la menace que représentent les players…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voici un des tomes les plus intenses depuis le début de la série ! Nous suivons Jin dans une fâcheuse posture et qui lutte tant bien que mal contre une horde de players afin de protéger Konoha et une de ses amies. Nous voyons enfin Koga en action dans sa combinaison d’Alpha et cela commence plutôt bien pour lui, même si de mauvaises surprises semblent venir. Depuis déjà un tome, Masakazu Katsura nous propose un scénario beaucoup plus dynamique où les rebondissements et les révélations s’enchaînent régulièrement. L’aspect « romantique » est quasiment absent de ce volet qui a plutôt tendance à multiplier les séquences sanguinolentes ! On regrettera aussi la scène de viol gratuite et inutile avec ses phrases bidons du genre « je m’en fous d’être violée du moment que c’est rapide ». On découvre plusieurs clans de players avec quelques-uns ne voulant aucun mal à Jin. Au niveau des dessins, ceux-ci sont toujours aussi impressionnants : le trait fin de l’auteur est précis et surtout très détaillé et ce, à tous les niveaux, que se soit pour les personnages ou concernant les décors. Un tome prenant pour une série qui n’en finit plus de nous surprendre, c’est toujours bon signe, non ?