L'histoire :
Satoru est parti en randonnée avec sa classe. Le groupe pénètre dans une grotte pour en explorer les galeries. C'est alors qu'un terrible séisme se fait sentir, suivi d'un éboulement. Satoru perd connaissance pendant le drame. A son réveil, il est seul. Il avance dans la grotte pour trouver une sortie et, peut-être, d'autres personnes. Il finit dans un cul-de-sac dont un trou vers l'extérieur est visible au plafond. Hélas, Satoru est trop faible pour grimper et la barre énergétique qu'il mange ne sert à rien. Soudain, un courant d'eau arrive a toute allure et emporte Satoru jusqu'au dehors de la grotte. Là, Satoru prend pleinement conscience de son sort en réalisant que le bout de montagne où il se situe est devenu une île...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Survivant - l’histoire du jeune S fait partie des trois séries qui inaugurent le catalogues des éditions Vega. Le mangaka Takao Saitô, que l’on connaît principalement pour Golgo 13, nous avait déjà proposé un Survivant (paru chez Milan), mais ici il réécrit son œuvre en en gardant le principe de base (un garçon nommé Satoru doit survivre seul sur une île) et y intègre des éléments un peu plus modernes (comme le téléphone portable par exemple). Néanmoins, là où la série d’origine se voulait être un guide de survie et fournissait dans ce but de nombreuses informations, les choses sont beaucoup plus simples ici et le personnage principal a quand même pas mal de chance dans son malheur (il trouve notamment un livre sur la survie). Il connaît tout de même des déboires et son histoire est terrifiante, d’autant qu’on sent bien la force du contexte apocalyptique. C’est plutôt bien construit et les bases de l’intrigue sont posées comme il se doit, mais on ne peut s’empêcher de s’interroger sur les raisons de ce remake qui, il faut bien le dire, ne présente pas d’originalité par rapport à son prédécesseur ni les autres titres du même genre. Au niveau de l’édition, on regrettera la présence d’une bulle sans texte, d'une coquille et de pages blanches inutiles en fin d’ouvrage. Autre changement : Takao Saitô ne s’occupe que du scénario et confie les clés des graphismes à Akira Miyagawa qui livre un travail très appliqué. Décors bien représentés dans une mise en scène dynamique et personnages expressifs rendent le tout très vivant. En gros, ce n’est pas très original, mais c’est plaisant et bien fait.
