L'histoire :
Miss Rose est une jeune fille qui aime la nature. Elle apprécie particulièrement les licornes qu’elle va souvent voir dans la forêt de Darkwood. Mais un jour, elle voit l’une d’elles mourir sous ses yeux, tuée par une chasseuse nommée Raynd. Miss Rose est choquée par ce qu’elle a vu, et reste enfermée dans sa chambre. Son père, Moore, vient alors lui avouer quelques-uns des secrets de la ville. La cité est l’une des rares à posséder une armée empêchant les attaques de kobolds dans la région, à être l’une des plus riches de ce monde, à avoir une des espérances de vie les plus longues… Il lui avoue que toute cette fortune est le fruit des licornes qu’une seule personne arrive à chasser, Raynd ! La jeune femme semble même être promise à remplacer la chasseuse. Miss Rose décide de lutter contre cet état de fait et commence alors à poster dans les différents bars et troquets de la ville une note expliquant qu’elle paierait très cher pour toute personne acceptant sa mission : tuer la personne qui la rebute le plus, Raynd !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les secrets de Darkwood est une série née de l’union du dessinateur John Kantz et du scénariste Christopher Reid. Cette nouvelle itération nous propose de découvrir un univers heroïc fantasy dont le personnage principal est une jeune fille qui va découvrir la réalité du monde dans lequel elle vit. L’histoire n’est pas des plus originales mais ce 1er tome se distingue grâce à un humour plutôt judicieux, mêlant le second degré à l’humour noir. Ainsi lorsque Miss Rose découvre la vérité sur les licornes, il est amusant de voir que, depuis son plus jeune âge, celle-ci est prête à succéder à Raynd. La recherche du chasseur de primes acceptant de battre Raynd est assez sympathique, notamment avec la page montrant les personnes refusant cette mission. Le scénario est ainsi classique mais sympathique. Du côté des dessins, le bilan est moins glorieux. Le travail de John Kantz est extrêmement épuré, les traits sont épais, les décors peu présents et l’on a souvent la désagréable sensation d’avoir affaire à un story-board inachevé. En définitive, ce 1er tome, s’il peine à convaincre visuellement, reste plaisant à lire grâce à son humour.