L'histoire :
Accompagné de Singet, alias Conscient-de-la-vacuité, de Porcet, alias Huit-défenses, et du petit dragon blanc, le moine chinois continue son périple vers l'Ouest. Ce ne sont pas les obstacles qui manquent. A commencer par la chaîne du vent jaune, montagnes servant de repaire à un grand-roi maléfique et à ses sbires. Ceux-ci vont réussir à capturer le moine alors que ses disciples sont trop occupés à se battre. Singet n'apprécie guère de se faire berner mais malgré son agilité et sa force, il n'arrive pas à venir à bout du grand-roi et de ses pouvoirs divins. Il ne lui reste plus que la ruse. Singet se transforme en insecte pour espionner ses ennemis et il finit par trouver le talon d'Achille du grand-roi. Dès lors la victoire ne se fait point attendre. Mais à peine la chaîne du vent jaune dépassée, la petite troupe rencontre des nouvelles difficultés : un fleuve immense bloque leur chemin. Et toute traversée paraît impossible, d'autant plus qu'un être malveillant se cache en son lit. Ce dernier évite toute confrontation directe, conscient de la force de ses adversaires. Singet pourra-t-il venir à bout d'un ennemi qui fuit le combat ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Amusant, décalé, Voyage en Occident (Le) constitue une superbe adaptation de cette légende asiatique qui a inspiré tant d'autres œuvres (comme Dragon Ball, pour ne citer que la plus célèbre). Ce tome 5 ne déroge pas à la règle et nous propose un récit d'aventures bien rythmées où l'humour est omniprésent. Les disciples, qui se retrouvent pour la première fois au grand complet ici, sont la clé de cette ambiance de franche rigolade. Ils se chamaillent sans cesse et ont bien du chemin à faire avant de devenir des disciples modèles. Tant mieux pour le lecteur ! Le personnage de Porcet apporte également une dose d'humour graphique, on reste difficilement indifférent face à ce cochon bon vivant. Ce qui nous amène au design des personnages, excellent, dont la qualité n'a pas faibli depuis le premier tome. Que peut-on reprocher à ce manhua ? Un tramage vraiment grossier qui gâche toujours un peu du plaisir visuel... Et pour ce tome, le changement de style pour la couverture, plus honnête quant au style de la BD mais ô combien moins classe. Pour le reste, c'est du bon !