L'histoire :
Maliki a de nouveau choisi les souvenirs et les événements de son quotidien qu’elle veut nous faire partager. Comme la fois où, encore enfant, en prenant son petit déjeuner, elle découvre des grumeaux dans son bol de chocolat au lait, qui n’ont pas le goût attendu. Elle se remémore aussi les parties de pêche avec son père et sa partie de chasse à la souris. Maliki revient aussi sur les facéties de ses chats, notamment le jour où elle venait de s’acheter un nouveau fauteuil. Fleya n’attendit pas longtemps avant de faire ses griffes dessus et Feanor à vomir peu de temps après. Pendant les vacances d’été, elle trouva un petit chat abandonné et, prise de pitié, lui apporta à manger. Le rapporter chez elle était alors une autre paire de manches car Fleya devint folle à l’arrivée d’un autre chat dans l’appartement. Maliki nous fait partager les choix de la poste en nous montrant tout le mal qu’elle a pour récupérer son colis, à tel point que la violence semble en être la solution. Elle nous apprend aussi qui est la mystérieuse Ladybird…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On ne se lasse jamais des bonnes choses ! C’est l’impression que transmet ce nouveau volet de la saga malikienne, où une auteur(e) nous raconte les méandres de sa vie au gré d’anecdotes croustillantes (comme les fourmis). Pré-publiées sur Internet, les histoires composant ce recueil possèdent toujours un humour caractéristique et un dessin riche en couleurs ! Ce tome nous permet de découvrir de nouveaux personnages : Savage Ladybird qui n’est pas sans nous rappeler Lamu de Rumiko Takahashi (Urusei Yatsura), mais aussi Fang, une petite chinoise de 7 ans cadre chez Nike, Bou le paresseux et Jonn le viking ! Une brochette des plus savoureuses ! On découvre avec plaisir nombre d’anecdotes. Si certaines sont très drôles, d’autres jouent plutôt la carte de l’émotion et atteignent parfaitement leur objectif. Les amateurs de chats en auront pour leur compte avec un traitement de leurs réactions extrêmement réaliste mais toujours décalé. Au niveau du visuel, Souillon nous montre l’étendue de son talent en variant les styles, mais en gardant un aspect travaillé sur chacun. Même le strip dessiné par Savage Ladybird est excellent ! Son travail est riche en couleurs et montre un trait fin et travaillé, où même quelques décors sont présents. Concluons en disant qu’il serait bien dommage de passer à côté de Maliki, sous peine de rater une des séries les plus fraîches de ces dernières années. Signalons pour terminer l’existence d’un tirage spécial limité à 3 500 exemplaires et contenant de nombreuses pages bonus (et loin d’être inutiles).