L'histoire :
Au petit-déjeuner, Ana Ana pose une question de première importance à ses doudous réunis autour d’elle : qu’ont-ils envie de faire aujourd’hui ? Evidemment, il fallait s’y attendre, chacun des doudous a une envie particulière et différente : observer les oiseaux, se baigner dans la mer, faire un château de sable, jouer avec Jérôme et ses doudous, lire un livre, faire un gâteau ! Ça fait beaucoup de choses à caser en une seule journée… mais Baleineau émet la possibilité tout faire, s’ils se dépêchent ! Ana Ana acquiesce et propose de commencer par aller à la mer. Tous courent vers le tricycle, et tandis que Ana Ana s’installe pour pédaler, les doudous prennent place dans la carriole à l’arrière. L’un des doudous n’a pas été assez vite et court donc derrière pour rattraper l’équipage. Il est aidé par un oiseau, en s’agrippant à ses pattes. Il en profite pour sortir sa paire de jumelles et observer les oiseaux… ou plutôt l’oiseau qui l’emporte dans les airs. Mais déjà, ils arrivent à la mer et Ana Ana file vers le rivage pour se baigner. Mais à peine les doudous pénètrent-ils dans l’eau qu’elle est déjà ressortie pour faire le château de sable express…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce 11ème épisode de Ana Ana ne déroge pas de son principe narratif : dans un format à l’italienne, il s’adresse aux tout jeunes enfants, en mettant en scène la petite sœur de Pico Bogue et ses inséparables doudous. Comme l’indique le titre, Ana Ana essaie cette fois de faire décidément beaucoup trop d’activités dans la même journée… ce qui fait qu’elle fait tout très vite, en mode express. Et elle fait donc tout très mal. La scénariste Dominique Roque s’empare ici de la question des enfants sur-actifs ; ou du moins de l’échelle temporelle largement différente en fonction de l’âge. A l’âge d’Ana Ana (entre 4 et 6 ans ?), il est en effet difficile de maintenir un enfant sur une même activité plus de 10-15 minutes. Pour les parents lecteurs, comme pour les enfants déjà fans, le message est limpide : si on fait tout trop vite, on ne fait rien de bien. Le dessin est assuré par le fils de la scénariste, Alexis Dormal, dans la même veine dynamique stylisée, colorée, humoristique et ébouriffée que Pico Bogue.