L'histoire :
Les 300 détiennent Aline et menacent Arthis de la tuer s’il cherche à la retrouver. En effet, la secte veut récupérer l’enfant d’Aline et d’Arthis, que Lapyris prend pour le Messie, qui va révolutionner le monde et la religion. Arthis retrouve Rabal et lui parle de ses problèmes. Le destin de la pierre noire détenue par Lapyris est indubitablement lié à Aline. Arthis ne sait comment contrer son ennemi sans mettre Aline en danger. Pour l’aider, Rabal lui confie une nouvelle pierre, la plus puissante de toutes : la pierre de vie. Arthis a désormais tous les pouvoirs pour récupérer la pierre noire. Cependant, dans le même temps, Lapyris s’apprête à attaquer le repaire de Rabal...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voici la fin du dernier cycle de Balade au bout du monde et on peut raisonnablement dire que la série a désormais touché le fond. Après un tome 15 des plus ennuyeux et indigestes, le dernier tome propose un final à l’image du reste : lamentable ! Le titre insiste sur le fait que le dernier tome sera celui des révélations et de la vérité dévoilée… Ainsi, Rabal va donner les clefs de ce monde étrange et mystique caché dans les marais du bout du monde. Malheureusement, les explications résonnent comme une vaste supercherie pseudo ésotérique, mais particulièrement grotesque au final. De plus, Pierre Makyo enchaîne les actions à répétition et fait dans le grand-spectacle et l’esbroufe. Ainsi, des membres armés de la secte prennent d’assaut les chevaliers du Moyen-Age à coups de mitraillette et de bazookas ! Ce n’est pas la seule idée saugrenue de l’auteur (qui n’est décidément plus du tout inspiré) : la véritable identité de Rabal porte à sourire, tant l’ensemble est mal maîtrisé et totalement farfelu. Peu de dialogues, un final des plus ridicules et des réflexions tirées par les cheveux : Makyo a fini par assassiner sa propre création. Le dessin n’est pas plus en veine. Le trait assez grossier de N. G. Laval est bien moins détaillé que les tomes précédents et donne une impression de bâclé désagréable… sans compter un encrage toujours aussi pataud et agressif. Le final est donc plus que décevant pour une balade qui n’a que trop duré.