L'histoire :
Le commissariat est endeuillé suite au décès de Papy Louis lors d'une poursuite. Lors de l'enterrement, celui qui se montre réellement le plus ému pour ce vieillard méchant et antipathique est Grünt, le colosse, qui ne peut s'empêcher de faire un discours hommage. En quittant le cimetière, il aperçoit une jeune fille aux abords de la tombe mais n'y prête pas attention. De retour au commissariat, le chef Hippopo présente à son équipe les nouvelles recrues. Tout d'abord la jolie Akemi, qui n'est autre que la sœur de Jubbei et avec qui tout le monde semble vouloir faire équipe. Mais aussi le nouveau coéquipier de Grünt, Eva, la petite fille de Papy Louis. Jubbei s'approche de cette dernière et la renifle, puis dit qu'elle sent le vice, avant de partir. C'est la première sortie pour l'équipe Eva-Grünt. Le colosse est totalement intimidé par la jeune fille et à peine ont-ils le temps de faire un peu plus connaissance qu'ils doivent s’occuper d’un casse. Sans plus attendre, ils se rendent à la banque en question et arrêtent un suspect et ses sbires, de drôles de petites bestioles...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si l'expérience a réussi à Stan et Vince ou à Loisel et Tripp, les duos de dessinateurs sont assez rares sur une même bande dessinée. Débuté dans Tchô le mégazine, les Zblucops sont illustrés conjointement par Gobi et Bill et nous racontent les tribulations des policiers de Zbluville. Lorsqu'on découvre le casting des forces de l'ordre, il y a de quoi halluciner : un samouraï (Jubbei), un grabataire (Papy Louis) ou même un type ressemblant à un playmobil (Bill Playmo). Vous l’aurez compris, les auteurs ne nous proposent pas un récit sérieux, bien au contraire, les deux ingrédients de la série sont l'action et l'humour. Tout ne fonctionne pas pleinement à chaque fois, mais on s'amuse vraiment à voir cette équipe de bras cassés pourchasser des criminels tout sauf effrayants. Le rythme élevé à laquelle s'enchaine les rebondissements nous fait passer un moment agréable. Au niveau des dessins, le style des deux auteurs est proche l’un de l’autre et l'unité visuelle est parfaitement maintenue jusqu'à la conclusion, grâce notamment à une colorisation variée mais jamais flashy. Bill et Gobi alternent cette série avec leurs projets sur Lucha Libre, Luchadores Five et Tequila. Mais à chaque fois qu'ils reviennent dans Zbluville, c'est pour nous narrer des aventures débilo-comiques très réussies !