L'histoire :
A Zbluville, les forces de l'ordre sont réparties en équipes, toutes intelligemment équilibrées. Ainsi, Tistouille qui est un peu simplet est avec Bill Playmo qui l'est un peu moins ; le vieillard papy Louis mène les enquêtes avec Grünt une véritable force de la nature ; Omar le ripoux est surveillé par l'inflexible Jubbeï ; Valentine la dynamique est associée au laconique Pilou ; Stan le beau gosse travaille de paire avec le laid Karp. Heureusement, pour mener cette ribambelle de policiers tous plus différents les uns des autres, le commissaire Hipopo se révèle des plus autoritaires. Car les crimes et les délinquants ne manquent pas à Zbluville ! Les policiers font tout ce qu'ils peuvent pour intervenir, et néanmoins cela tourne généralement à la catastrophe. Pire : un criminel au visage camouflé, se faisant appelé le Caca masqué, dissémine ici et là des étrons. Le commissaire n'en peut plus, il va falloir agir !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pré-publiés dans le mégazine Tchô! (de Zep et Jean-Claude Camano), les Zblucops est la première série de deux jeunes auteurs, Bill et Gobi. La première originalité de ce titre est qu'il est illustré à quatre mains et qu'à aucun moment, on ne distingue des sautes de style. Les dessins sont fortement influencés par les mangas, dont ils extirpent notamment une formidable énergie. Le character-design est également très ingénieux et sous perfusion : coupes de cheveux hirsutes et hommages plus ou moins cachés à Akira Toriyama (le créateur de DragonBall) sont légions dans ce premier opus. La galerie de protagonistes est riche et fourmille de références – Bill Playmo et sa tête de jouet playmobil® fera halluciner plus d'un lecteur… En plus d'une prestation visuelle remarquable, le tandem raconte les aventures d'un commissariat complètement loufoque comme pouvait l'être le collège de Kimengumi. Bref, c’est drôle et rythmé, l'ennui est absent de ce premier tome qui saura convaincre petits et grands. Zblucops débute fort !
