L'histoire :
Lanfeust, Cixi, Hébus et Thanos traversent l’espace avec l’agent Glace en direction de la planète Meirrion. Ils ont appris la terrible vérité entourant l’origine de la magie sur Troy : elle est le résultat d’expérimentations scientifiques. Les commanditaires ne sont autres que les 13 princes marchands, dont le prince Delhuu, propriétaire de Troy, qui les accueille. Pour fêter leur arrivée sur Meirrion, un gigantesque banquet est organisé. Si le repas se passe plutôt bien, Hébus se fait remarquer en s’en prenant à certains gardes qui n’ont pas compris que Blongo était un de leurs amis. Un spectacle débute pendant le repas, en l’honneur des prestigieux invités. Les danseurs cachent bien leur jeu puisqu’après quelques mouvements, ils attaquent Lanfeust et ses amis. Les agresseurs meurent sous les coups du troll et face la magie du forgeron. Cela a tout l’air d’être un attentat orchestré par les rebelles d’Abraxas. Le prince Delhuu souhaite savoir s’il peut faire confiance à Lanfeust et ses compagnons. Pour cela, il leur demande de passer plusieurs tests mortels…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le scénariste Arleston avait semble t-il fait le plus difficile en injectant une forte dose de science-fiction dans sa série d’aventure heroic-fantasy. C’est ce que l’on pensait en lisant le premier opus de Lanfeust des étoiles. Avec Les tours de Meirrion, l’auteur retombe visiblement dans un certain automatisme en terme de narration. Si les ingrédients indispensables sont là comme des personnages irrésistibles ou un rythme effréné, on a parfois l’impression que l’ensemble manque un peu de respiration. L’accumulation de pouvoir et leur démonstration rend parfois la lecture un peu indigeste. Rien de bien méchant, mais on aurait aimé que l’ensemble soit plus efficace. En dehors de cela, Arleston est toujours vert et ne manque pas d’inspiration. Les dessins de Didier Tarquin sont toujours impeccables, dynamiques quand il faut, parodiques à d’autres. Les clins d’œil glissés en fond de cases ne manqueront d’éclater les amateurs de relecture et de petits détails cachés. Au final, nous avons là un album moins ambitieux que son prédécesseur, qui joue parfois la surenchère, mais le fait dans un unique but : satisfaire les fans du forgeron de Troy !