L'histoire :
Le Prince Sharmand et son écuyer Sang-Chaud traversent Troy à la recherche de nouvelles aventures. En passant par la forêt de Phalompe, ils croisent la route de Waha. A la vue de la jeune femme, le prince connait un véritable coup de foudre... contrairement à Waha. Coups de pied, de gourdin ou piétinement par un troupeau de pétaures sont quelques unes des tentatives de Waha pour repousser les avances de son insupportable courtisan. Invincible et têtu, le prince la suit dans sa tribu et lui déclame poème sur poème. Au village troll, voir Waha revenir avec de l’humain comme repas est une bonne nouvelle. Après avoir dévoré l'écuyer, les trolls découvrent que bizarrement, ils ne parviennent pas à faire de même avec le Prince. Ils finissent par l'interroger sur son invincibilité en le conviant à table. Le Prince explique qu’il s’agit d’un don que possédait son père, un dieu offrant des jouets aux enfants tous les ans au nölstice d’hiver...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Il n'y a pas à dire, Arleston est très fort ! Jamais en manque d'inspiration, le scénariste parvient toujours à trouver un biais parodique pour nourrir sa série Trolls de Troy. Pour ce 19ème opus, ce sont les fêtes de Noël qui passent à la casserole. Malheureusement, la bonne idée initiale va très vite souffrir d'un sérieux problème : le récit qui en découle tourne vite en rond. L'ensemble est particulièrement linéaire et la recette habituelle ne provoque que peu de rires. À trop tirer la corde sur certains gags, on finit clairement par se lasser. Entre les délires trollesques et les running-gags (Pröfy parviendra t-il un jour à construire sa maison ?), le manque d'originalité est notable. Jean-Louis Mourier fait son possible de son côté pour mettre en scène ce joyeux bazar et comme souvent, il s'en sort plutôt bien.