L'histoire :
Teträm et Waha ont pris note des conseils du vieux sage troll. Pour libérer l’ensorcellement don sont victimes les survivants du village troll de Phalompe, ils doivent ramener une mèche de cheveux du vénérable Rysta Fuquatou et un brandon de feu original. Pour réussir leur premier objectif, ils doivent redoubler d’intelligence car le grand sage est chauve ! Waha a trouvé une parade puisque parmi les membres des chasseurs qui ont capturé ses congénères se trouvent une femme dont le pouvoir est de faire pousser poils et cheveux. Ils prennent alors le chemin de Klostope et croisent sur leur route un demi-troll nommé Pröfy qui les rejoint dans leur aventure. En arrivant aux abords de la ville, Waha prend l’initiative d’aller se renseigner sur leur cible. Sa tenue de sauvage attire très vite les railleries des enfants mais grâce à ses pouvoirs aléatoires, elle obtient l’information. La femme se trouverait dans un salon de coiffure !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier album de Trolls de Troy a su montrer qu’avec de l’intelligence et de bonnes intentions, on pouvait parfaitement étoffer un univers sans pour autant lancer un titre commercial sans saveurs. Le bonne surprise se confirme avec Le scalp du vénérable qui nous permet de suivre Waha et Teträm dans leur quête d’objets permettant de rompre l’enchantement des autres trolls. Loin de n’être que de bonnes grosses brutes, le duo, qui devient rapidement un trio avec l’arrivée de Pröfy, se révèle finalement plus stratège qu’escompté. Cette aventure reste toujours aussi drôle (« troll » diront les fans) et l’on se délecte de la manière dont nos héros se déjouent des épreuves les plus difficiles. Arleston ne déçoit aucunement avec ce titre et fait même éclater, d’une certaine manière, des influences venant toutes droit d’Astérix ! À récit rythmé, le dessinateur Jean-Louis Mourier ne cède pas à la facilité ! En effet, l’artiste croque des pages pleines de détails et hormis quelques rares fonds de cases un peu moins détaillées, sa prestation est sans reproches. Troy n’en a pas fini de nous divertir.
