L'histoire :
Aujourd’hui, c’est le grand jour : on fête les morts. Julio saute de son lit avec enthousiasme et dévore son petit-déjeuner. Il a fait le plein d’énergie et de bonne humeur. Dans son élan à courir dans les rues de la ville, il vient à bousculer un de ses amis, le petit squelette Pablito. ce dernier est tout chamboulé, car son chat Abelito a disparu. Or il a absolument besoin de lui pour le grand spectacle du soir. Ni une ni deux, Julio propose de l’aider et de partir en quête du félin. Et pour trouver un début de piste, rien de tel qu’un chien comme Fernando. Le souci c’est que le bestiaux apprécie beaucoup croquer des morceaux d’os de Pablito. Malgré quelques frayeurs, ils vont vite devenir amis et Fernando représentera une fidèle monture. Ensemble, ils affrontent une bande d’affreux jojos aussi bêtes que méchants. Grâce à leur courage, un nouvel ami les rejoint dans leur aventure et les méchants repartent vaincus et honteux. Ce nouvel ami va les guider jusqu’au petit matou et à une charmante demoiselle. Certains principes vont alors changer grâce à la jeune fille. Mais tout finira bien...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On tombe aisément sous le charme de cette BD dès sa couverture, après une première édition en 2018 sous la bannière Monsieur Pop Corn. Avec son slip rouge, son masque à tête de mort et sa cape bicolore, le petit luchadores (catcheur mexicain) est adorable. Surtout avec son regard déterminé, cavalant sur le dos de son chien, tenant son ami par la main. On sait tout de suite qu’une aventure loufoque et attendrissante nous attend. Dès les premières pages, l’univers graphique de Tony Emeriau et Michaël Roux se révèle fidèle à la couverture, avec de nombreuses petites cases, des dessins énergiques et des couleurs dynamiques. L’esprit de la fête des morts mexicaine se dévoile, avec sa bonne humeur, le partage et l’amour. Il n'y a rien d’inquiétant à voir des squelettes qui se baladent ou qui discutent avec des fantômes. En plus, tout le monde cultive le « vivre-ensemble », que l’on soit mort ou vivant. Un point plutôt positif. Ces rencontres improbables donnent à l’ensemble une joie de vivre touchante avec une bonne dose d’humour. Sur la couverture, il est écrit « à partir de 7 ans », mais il ni a aucune limite d’âge maximum pour rencontrer La bande à Julio et sourire simplement. Petite déception : le jeu jadis présent à la fin de Julio Biscoto à disparu de cette version rénovée.