L'histoire :
Jumelles : La méchante princesse Gale enrage : Stella, son ennemie jurée, juchée sur son perchoir, la scrute depuis des heures avec sa longue vue. Orgueilleuse, Gale ne veut pas être la première à céder et quitter son poste d’observation…
Coach Stella : Les piggies sont calmes, cela n’est pas dans leur nature. Stella en est sûre : ils préparent un mauvais coup ! Pour ne pas se laisser surprendre, Stella réveille ses amis en pleine sieste pour les entraîner et se préparer à une attaque-surprise…
Baby Sitting : La princesse Gale est entourée de piggies incapables ! Pour retrouver l’œuf d’or qui lui conférera un pouvoir absolu sur Golden Island et ses habitants, il lui faudrait une équipe comme celle de Stella. Elle décide de se rendre dans l’arbre où niche Stella et ses amis pour y kidnapper Luka. En guise de rançon, elle souhaite qu’on lui livre le précieux artefact…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Stella est l’un des rares personnages féminins du célèbre jeu pour tablettes et smartphones Angry birds (ces oiseaux qu’on projette à l’aide d’un lance-pierre pour détruire des cochons verts) et qui ont déjà inspiré 4 albums BD. Dans cette série dérivée, l’ennemie principale de Stella et ses amies n’est autre qu’une ancienne oiselle du groupe, avide de pouvoir, qui est désormais à la tête d’une armée de cochons imbéciles. Composée de 9 histoires courtes, la vacuité des scénarios est affligeante, leur construction est approximative et manque foncièrement d’intérêt. Entre certains chapitres, des fiches documentaires sur des thèmes très variés et avec un lien ténu avec certaines histoires de la BD (le land-art, le parkour, le son, le rythme ou Marie Curie) jalonnent la lecture. Cette intention pédagogique est louable mais faiblarde. On peut s’interroger sur sa pertinence dans ce type d’ouvrage récréatif. Esthétiquement, à l’instar d’un ouvrage collectif (4 dessinateurs différents), même si le style graphique est plutôt cohérent, les techniques employées sont différentes (encrages prononcés pour certains et couleurs directes pour d’autres) et donnent un rendu disparate. Un album loin d’être indispensable, même pour les férus du jeu vidéo.