L'histoire :
En voulant mettre un terme aux sinistres desseins du prince Dheluu sur la planète Abraxar, Lanfeust s’est retrouvé projeté 4000 ans dans le passé en compagnie d’un sympathique extraterrestre orgnobi, Swiip. Ils ont alors découvert une civilisation tout aussi sympathique, composée de nymphette en petites tenues, dont l’une, Qâm, est tombée amoureuse de Lanfeust. Sans entrer dans les détails, Lanfeust, Qâm et Swiip se retrouvent à présent en plein cœur de la civilisation « phatacelce », la race qu’ils sont justement censés combattre pour annihiler dans le futur les intentions néfastes de Dhellu. Capturés par les phatacelces, ils sont mis en vente sur un marché aux esclaves, tandis que Swiip, atteint d’une maladie mortelle, périt à petit feu. Pour se sortir de ce pétrin, Swiip tente d’entrer en contact avec lui-même, plus jeune de 4000 ans (oui, les orgnobis vivent très longtemps…). L’optique est ensuite de gagner le nord de la planète, pour en rapporter la bactérie Gawlax, la seule susceptible de venir à bout des phatacelces, avant de repartir à la bonne époque grâce à un savant calcul de trajectoire à travers un trou noir…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Vous avez réussi à suivre ce (début de) résumé ? Bien joué, vous êtes donc prêt à attaquer ce 5e épisode, extrêmement riche en rebondissements, péripéties et autres équipées déjantées. Vous serez alors vendus sur un marché aux esclaves, avant de vous retrouver sous le feu d’une guerre galactique de grande ampleur, puis de descendre en chenille des neiges des pentes pleines de yétis rigolos et enfin de transpercer l’espace-temps de la bagatelle de 4000 ans en quelques secondes. Bref, cet épisode de Lanfeust des étoiles « souffre » une nouvelle fois d’hyper activité, si bien que, régulièrement, on ne sait plus trop où l’on en est, quand on en est, ou même qui l’on est… Néanmoins, le tandem Tarquin/Guth, respectivement aux dessins et aux couleurs, joue à la perfection avec un graphisme tantôt enchanteur, tantôt humoristique. De son côté, Christophe Arleston prouve une nouvelle fois – si besoin était – l’extrême fertilité de son imagination. Comme à son habitude, le scénariste livre une aventure divertissante qui comblera les fans et énervera les autres. A noter, cet épisode un peu moins drôle que les précédents, est pourvu d’une (vraie) révélation mortellifiante à la toute fin, qui prépare de nouvelles aventures très attendues…
