L'histoire :
Persuadé d’hériter de son père du « Vivacia », un bateau vivant qui appartient depuis longtemps à sa famille, la jeune Althéa a découvert avec stupeur que son géniteur a finalement décidé de léguer le vivenef à sa sœur, Keffria. Cette dernière n’a alors pas osé refuser à son mari, Kyle, la place de nouveau capitaine du navire. Refusant de continuer à obéir à son tyrannique beau-frère, Althéa s’est enfuie de la maison et se rend aujourd’hui chez le notaire afin de contester le testament de son défunt père. Hélas, elle apprend qu’en cas de contestation, elle sera automatiquement exclue et ne pourra plus espérer devenir l’héritière du navire. Il lui reste pourtant une dernière chance : Kyle a juré devant témoins qu’il accepterait de lui donner le commandement si elle lui apportait la preuve qu’elle est un matelot digne de ce nom. Althéa va donc devoir convaincre au moins deux membres de sa famille de témoigner pour elle devant le conseil des marchands. Mais surtout, il va d’abord lui falloir faire ses preuves en tant que membre d’équipage sur un navire ! Pendant ce temps, le Capitaine pirate Kennit se rend sur la plage aux trésors pour y interroger l’oracle sur la possibilité d’accomplir ce à quoi il aspire depuis longtemps déjà…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans les ultimes pages du premier tome, Kyle usait d’autorité et de violence pour écarter Althéa et Brashen du navire familial. Il obligeait également son fils Hiémain à quitter sa retraite, visant à faire de lui un prêtre de Sa pour l’accompagner en mer. Dans cette suite, on suit donc d’un côté Althéa et sa quête qui lui permettra de reprendre le commandement de « Vivacia » ; d’un autre, on découvre la vie sur ledit navire, où Hiémain a fort à faire face à l’équipage et à son Capitaine de père. Enfin, on découvre un nouveau personnage, Kennit, qui met en place son plan pour fédérer les pirates et en devenir le Roi. Le récit de ce second opus est donc riche, mais il avance parallèlement doucement. Ce n’est cependant pas un problème en soi, puisqu’on découvre avec beaucoup d’intérêt quelques créatures fantastiques, des nouveaux enjeux via les pirates et plus d’informations sur les vivenefs, les bateaux vivants. Pour cette adaptation de la saga de Robin hobb, c’est toujours Daniela Dimat qui se charge des dessins. En revanche, aux couleurs, Pierre Schelle prend le relais de Cyril Vincent pour des graphismes toujours aussi agréables. Un second tome sympathique, meilleur que le précédent, auquel il manque tout de même un petit quelque chose pour rendre la série vraiment emballante. La suite aux prochains albums…