L'histoire :
Comme aimanté par la planète Ythaq, le Brume de Comète, vaisseau de croisière de la Siver Star Lines, sombre sur cette terre jusqu’alors inconnue. Un petit groupe de rescapés, dont la belle Granite, prend rapidement la tête, cherche à tout prix à trouver le moyen de quitter cette étoile. Mais les choses ne sont pas si simples. Il semble en effet que Granite et ses compagnons attisent bien des convoitises. C’est peut être à cause de ce fabuleux pouvoir que le lieutenant s’est découvert et qui fait d’elle un « Brasier », c'est-à-dire quelqu’un qui maîtrise le feu, comme d’autres sur cette planète contrôlent les 3 autres éléments. Parvenant à regagner le vaisseau-mère, Granite et ses amis arrivent pour assister à son siège par Khengis, un puissant guerrier. La surprise est totale, lorsqu’ils se retrouvent à bord, nez à nez avec Dhokas, l’ennemi d’hier. Ce dernier se trouve être le richissime propriétaire de la compagnie qui a disparu depuis des années. Alors que la bataille fait rage, Dhokas prend la fuite (sans oublier d’occire quelques uns de ses employés) et rejoint un volcan. Bientôt, le Brume de Comète capitule sous les assauts. Granite et les siens s’échappent à temps et gagnent, eux aussi, le volcan, lieu de bien des révélations : Dhokas, Khengis entre autres participent à un jeu dont Granite est l’un des pions ! Mais certaines règles ont été bafouées : les juges-arbitres sanctionnent les joueurs, propulsent Granite et ses compagnons d’infortune sur une partie d’Ythaq inexplorée. Après quelques tracas causés par Callista, nos amis arrivent sur une partie de l’île où d’autres « pions » sont rassemblés. Dans quel but et pour combien de temps ? Avant toutes choses, c’est surtout l’état du mécanicien Navrath qui semble être le plus inquiétant…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ouf ! Difficile de reprendre son souffle avec ceux là… En enchainant les albums de la série à une cadence impressionnante, Christophe Arleston et Adrien Floch obligent le lecteur à enfiler le survêtement. Nul doute qu’à la fin de l’œuvre nous pourrons accumuler sans forcer sprints et courses de fond. Le final du précédent chapitre avait magistralement fait rebondir la série en levant le voile sur bien des questions. Dans ce nouvel opus, on maintient la pression, on choisit de freiner un peu le dénouement, pour conserver le lecteur bien chaud. C’est le reproche majeur que l’on peut d’ailleurs faire à la série : avoir multiplié les albums alors que l’intrigue pouvait être bouclée plus rapidement. Néanmoins, la lecture reste plaisante et rythmée, pour peu qu’on fasse abstraction des comparaisons avec les autres bébés du maître, pour peu qu’on oublie les appels du pied à un lectorat ciblé (langage familier à la d’jeuns, filles dénudées, hémoglobine). Un album de « mise en attente » qui, espérons le, n’est qu’un prélude à un final flamboyant. Aux palettes, Adrien Floch continue de tracer sa route et livre un travail très cohérent, même s’il ne montre pas ici la même virtuosité que sur les albums précédents. Pour l’anecdote, notons que son héroïne gagne au fil de la série plusieurs tailles de soutien-gorge… Le sport sans doute. Ou le climat d’Ythaq ? Mais jusqu’où ira-t-elle ?
