L'histoire :
Traqué par un homme qui en veut à sa vie, Akio ne doit son salut qu’à l’intervention de son père et de son petit frère Takeo. Hélas, leur sauvetage ne les libère pas pour autant, car ils découvrent en même temps qu’un complot visant à tuer l’empereur, l’impératrice et le jeune prince se trame. Poursuivis par l’ennemi qui compte bien les faire taire, les deux frangins et leur paternel ont pour objectif de leur échapper et d’arriver au plus vite auprès de l’empereur pour l’avertir ! Pour ne pas se faire trop facilement repérer, le trio décide de rejoindre une troupe de cirque ambulant qui a besoin d’aide. En effet, ils viennent de perdre l’un des leurs, le plus costaud du groupe, et ils ont en plus un problème de roue à leur charrette. Les trois garçons acceptent de les aider à pousser leur véhicule, mais ils se rendent rapidement compte que quelque chose cloche… La troupe itinérante qu’ils accompagnent évite constamment les villes et préfère rester à l’écart du monde. Enfin, lorsqu’ils les interrogent sur la mort de leur ami, ils leur expliquent qu’il serait mort d’un seul coup en poussant simplement le chariot. Fait plus étrange encore, son corps aurait mystérieusement disparu avant qu’ils ne l’enterrent. Ils l’auraient retrouvé dans les marais avec un bras en moins…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour rappel, Origines raconte le passé de Takeo, le héros de la série-mère Samurai, alors qu’il était encore enfant. Jean-François Di Giorgio nous relate ici une intrigue débutée dans l’album précédent, mettant en scène le père du héros et son frère ainé, Akio. Dans cette seconde partie, alors qu’Akio vient d’être sauvé, la famille se retrouve au cœur de problèmes suite à la découverte d’un plan visant à assassiner l’empereur. Se faisant un devoir de prévenir le chef d’État, le trio se lance dans une quête où le danger est partout, même là où on s’y attend le moins. Toujours aussi plaisante, cette seconde partie contient ce qu’il faut d’action et de révélations. Son étonnant cliffhanger final donne d’ailleurs très envie de découvrir la conclusion annoncée pour le prochain tome. Ayant pris le relais de Vax depuis le quatrième album, Patrick Boutin-Gagné (Le mangeur d’âmes, Brögunn…) reste fidèle à son trait anguleux très éloigné du style de son prédécesseur. Déstabilisant à la découverte du volume précédent, le graphisme du dessinateur est désormais bien installé et fonctionne bien. L’ensemble est mis en couleurs par Garluk qui prend le relais de Fabiana Mascolo avec la même efficacité. Rendez-vous est pris pour découvrir le final lors du sixième tome…