L'histoire :
Maintenant qu’il vit le parfait amour avec Sayuri, le samurai Takeo ne rêve que de retraite et de repos auprès de sa bien-aimée. Ainsi, il a décidé de faire route avec elle jusqu’à la forteresse de Sawara, où il vécut plus jeune. La jeune femme s’interroge d’ailleurs sur leur destination et se demande pourquoi ils ne font pas route vers Kawagoe ou encore Higashi. Takeo assure alors à son amoureuse qu’elle détesterait Kawagoe à cause du monde qui y vit et qu’Higashi, en plus de ne pas être mieux, se trouve assez loin de l’endroit où il se trouve. En arrivant à destination, Takeo est persuadé qu’il pourra enfin prendre un peu de repos. Mais la vérité est toute autre. Car Sawara se trouve en pleine période de trouble. En effet, le clan Omura ne cesse d’attaquer au Sud et si l’armée résiste pour l’instant, cela pourrait ne pas durer. L’empire est actuellement dans une situation délicate. Et alors que l’empereur songe à organiser un banquet de la paix avec eux, il tombe soudainement malade et apprend de son médecin qu’il n’en a plus pour très longtemps à vivre ! L’empereur réunit alors ses plus proches collaborateurs pour leur faire part d’une idée originale. Il leur demande de cacher sa mort pendant trois ans, jusqu’à ce que son fils soit en âge de gouverner…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour ce qui marque déjà la 17ème aventure de Takeo, Jean-François Di Giorgio lance (enfin) son héros dans une nouvelle aventure au long cours. En effet, après quelques intrigues plus courtes, le scénariste met en scène un nouveau grand conflit où la magie et les manigances vont bon train. De retour sur le lieu de sa jeunesse, le samurai va prendre pleine part à l’action, alors que l’empereur a été assassiné et que son fils, ainsi que son empire, sont dans le collimateur d’une mystérieuse menace qu’on pensait disparue. Sans en dévoiler de trop, ce nouvel album relance assez efficacement la série, même si cette première partie se contente pour le moment d'une mise en place. Au vu du final ancré dans l’action, nul doute que la suite des mésaventures de Takeo sera aussi rythmée que plaisante. Aux dessins, on retrouve toujours Cristina Mormile qui œuvre sur la série depuis le tome 10. Mettant parfaitement en scène cet univers du Japon féodal et les scènes d’action qui jonchent le récit, la dessinatrice offre du bon travail bien immersif. Aux couleurs, Lorenzo Pierri (présent depuis le tome 11) finalise le tout avec le talent qu’on lui connait. Alors que la série donnait un sentiment d’essoufflement, ce nouvel album pourrait bien lui donner un nouveau souffle.