L'histoire :
Takeo ayant enfin retrouvé Sayuri, l’amour de sa vie, tous deux font désormais route vers la demeure de l’Empereur. En effet, le samurai compte bien prêter allégeance au chef du Japon. Malheureusement, le couple se retrouve pris au piège dans une tempête de neige et finit même par découvrir que le pont qu’ils devaient emprunter a été détruit par la tempête. À la recherche d’un abri pour la nuit, le duo trouve une petite maison retirée et s’y rend pour demander l’hospitalité. Ils sont accueillis par un vieil homme qui est bien content de les recevoir et de tromper la solitude qui le cheville au corps depuis la mort de son épouse. Aussi accueillant que bavard, Reita offre des habits chauds à ses invités et leur cuisine la seule denrée qu’il lui reste : des racines. Le lendemain matin, pour remercier leur hôte, Sayuri et Takeo se rendent au village pour acheter des vivres. Habillés avec de vieux habits pour passer inaperçu, comme le souhaite le samurai, le couple rentre dans l’échoppe du coin. Là, rapidement, un homme reconnait la voix de Takeo et le provoque directement en duel en réparation d’un événement passé ! Le propriétaire du magasin intervient cependant immédiatement en interdisant qu’on se batte chez lui. Takeo sait néanmoins que ce repos sera de courte durée…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Maintenant que le héros a retrouvé son amoureuse Sayuri, le scénariste Jean-François Di Giorgio les met en scène tous les deux dans une nouvelle (més)aventure. Alors que le couple se retrouve contraint de s’arrêter pour la nuit dans un village pour cause de tempête, un assassinat va les mettre au cœur d’un piège où Takeo est le principal suspect. L’intrigue nous montre alors le héros se démener pour découvrir le fin mot de l’histoire et prouver son innocence. Autant le dire tout de suite : si l’histoire reste globalement intéressante et bien écrite, elle reste cependant assez anecdotique en comparaison des précédentes et semble même simplement servir à rallonger la série… Espérons que les prochains albums se montreront plus profonds et impactant. Aux dessins, Cristina Mormile assure toujours parfaitement le « taf » avec des décors dépaysant, des scènes d’action très dynamiques, des personnages charismatiques et un découpage cinématographique. Au générique depuis le tome 11, Lorenzo Pieri se charge des couleurs avec la même efficacité. S’il est toujours plaisant de retrouver Takeo dans de nouvelles aventures, ce 16ème album ne se révèle pas être le plus intéressant et marquant de la saga.
