L'histoire :
À la recherche de ses parents et de ses origines, Sinbad se dirige vers le port de Qarawh afin d'y prendre un navire qui le mènera à Bagdad. Sur sa route, il croise Azna, la panthère pouvant se transformer en femme. Cette dernière est censée capturer Sinbad et le ramener auprès de la magicienne Turabah. En effet, celle-ci cherche à se venger depuis qu'il lui a dérobé le vase appelé « cratère d'Alexandrie ». Mais Azna a des sentiments pour lui… Du coup, Sinbad a vite fait de l'amadouer : il lui propose de l'embrasser à nouveau… sauf que cette fois-ci, elle est sous l’apparence de panthère. Grâce à cela, Azna se retrouve libérée de l'emprise de la magicienne : pour stopper l'enchantement, il fallait qu'un homme l'embrasse sous ses deux formes : animale et humaine. Elle décide alors de l'accompagner jusqu’au port. Pour payer le voyage en bateau, Sinbad fait passer Azna pour une danseuse et il la vend à prix d'or à un homme riche. Bien sûr, tout ceci n'est qu'une arnaque : aussitôt vendue, Azna se change en panthère et rejoint Sinbad sur le bateau où il a réservé deux places. Trois semaines plus tard, ils arrivent à Bagdad. Sinbad fait alors le tour des orfèvres de la ville afin d'en dénicher un qui se rappelle du collier repéré au cou de sa mère…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce second tome, Sinbad poursuit sa quête, cette fois aidé par l'envoûtante et sauvage Azna. Et il en a bien besoin car dorénavant, il a Turabah et ses sbires sur ses traces et la magicienne est prête à tout pour laver l'affront qu'elle a subi lors du premier album. Ce récit réunit une nouvelle fois avec efficacité tous les ingrédients d’une aventure familiale tous publics. En effet, on retrouve un héros dans une quête légitime, pourchassé par une méchante qui tente de l'empêcher d'atteindre son but, et le tout est entouré d'un sombre complot initié par un djinn. Dans cet opus rythmé, se côtoient efficacement humour et action. Le seul petit bémol qu'on pourrait émettre vient d’une quête ralentie par les scénaristes (Christophe Arleston et Audrey Alwett) dans ce second opus. Nonobstant, on ne peut le leur reprocher, tant l'univers des Mille et une nuits est agréable à parcourir. On observe donc les différents protagonistes évoluer dans cet envoûtant décorum, plus si pressé que ça que la quête se termine. Surtout que celle-ci est originale, bien écrite et mise en dessins par Pierre Alary de manière fort plaisante. Il n'y a plus qu'à attendre le tome 3 d'ores et déjà intitulé Les ombres du harem...