L'histoire :
Oro et Thalulaa aperçoivent leurs doubles qui marchent dans la jungle. Ils les observent sans se faire remarquer, afin de comprendre qui ils sont vraiment. En effet, leurs doubles semblent se connaitre depuis longtemps. Cependant, ils ne préfèrent pas rentrer en contact avec eux pour le moment. Ils se rendent vers l'ancien temple, car le Tiki de Dahinaa leur indique une direction. Ils remarquent alors que, de l'autre côté du temple, se trouve un passage pour y pénétrer. A l'intérieur, ils suivent le Tiki comme un guide qui les conduit au cœur du temple, dans une salle pleine de mécanismes gigantesques. Au même moment, mais pas à la même époque, des hommes observent le volcan de l'île et constatent que celui-ci se dérègle. En effet, Oro et Thalulaa observent les engrenages géants du temple et remarquent que ceux-ci fonctionnent moins bien. La lave commence à envahir les mécanismes bloquant petit à petit le cours du temps…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce second tome de Thalulaa reprend la suite de l'histoire là où le tome précédent l'avait laissée. Or l'intrigue de ce premier tome, un peu confuse et laissant deviner un paradoxe temporel, nous avait quelque peu laissé circonspects. Heureusement, ce second tome se montre plus prometteur en révélations. Les héroïnes Thalulaa et Dahinaa, accompagnées du mystérieux Oro et de ses étranges tatouages, se retrouvent dans un temple qui semble être la clé de l'énigme. On apprend ainsi qu'un ancien peuple mystérieux et très évolué, dont Oro descend, a mis au point cette machine temporelle afin de régler le cours du temps. Malheureusement, cette civilisation avancée fût détruite dans un terrible cataclysme, perdant au passage les clés du mécanisme du temps... ou presque. On n'en dira pas plus, bien qu'on devine à travers ce pitch une inspiration toute droit sortie du mythe de l'Atlantide. Néanmoins, cette intrigue ne suffit pas à susciter un intérêt grandissant à la lecture. Reste le dessin très fluide de la dessinatrice Odd Serrière, qui limite la casse. Influencé par le style de Crisse (une grande similitude dans les traits des personnages), son graphisme retranscrit au mieux cette histoire pas évidente au premier abord. Les effets visuels comme ceux du volcan en éruption, les engrenages de la machine temporelle et les statues géantes des Tikis donnent du punch à l'aventure. Cependant, on reste sur sa faim, la confusion demeure jusqu'au bout, on tourne en rond...