L'histoire :
Complètement fauchée, Zoé ne peut pas accompagner son amie Yumeko à la mangathèque où elles aiment dépenser leur argent. Cependant, la jeune fille a une idée pour se renflouer rapidement : elle va proposer ses services en tant que baby-sitter. Après tout, elle garde bien régulièrement son petit frère Gaétan et c’est plutôt facile et tranquille, d’ailleurs. Son père l'avertit : garder les enfants des autres est différent de s’occuper de son propre frère. Zoé se lance néanmoins dans cette prometteuse « carrière ». Et pour attirer d’éventuels clients, elle emmène son petit frère au parc et s’en sert comme panneau publicitaire en lui collant une feuille avec ses coordonnées dans le dos ! L’annonce porte très vite ses fruits et Zoé découvre alors que le métier de baby-sitter n’est pas si reposant que ça. En effet, entre les repas, les devoirs, le bain ou encore le couchage, la jeune fille n’a pas vraiment le temps de souffler. Puis, alors que tout se passe de mieux en mieux, Zoé découvre que l’une de ses camarades de classe, Mary-Sue, vient de fonder un club de baby-sitting. Qui plus est, grâce à un piège grossier, cette dernière a réussi à récupérer tous ses contacts et elle en profite pour appeler chaque parent afin de les convaincre de faire appel aux membres de son club plutôt qu’à Zoé…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Nouvelle série du catalogue humour des éditions Soleil, Zoé baby-sitter nous propose de découvrir les joies du gardiennage d’enfants au travers de gags d’une page qui, ensemble, forment tout de même une trame globale avec plusieurs péripéties. Ainsi, on suit la vie de la jeune héroïne, ponctuée de victoires, d'échecs, de préoccupations amoureuses... En ce sens, ce premier tome est amusant à lire, grâce notamment aux nombreux enfants (et à leur personnalité) qui gravitent autour de Zoé. La jeune fille s’occupe par exemple de deux jumelles très malicieuses, d’un frère et d’une sœur aux goûts un peu morbide, d’une surdouée en math ou encore d’un bébé qui préfère repeindre la cuisine de panade plutôt que d’en avaler une cuillère. Si les chutes ne sont pas toujours efficaces, chaque gag est néanmoins drôle et évoquera forcement des souvenirs à tous ceux qui se sont déjà occupé d’enfants, que ce soit de manière professionnelles et/ou simplement pour rendre service. Pour mettre en images les gags, Audrey Alwett (Ogres, Princesse Sara…) a fait appel à Benjamin Jurdic (Les larmes de Nüwa). Le dessinateur livre des graphismes classiques dans le registre humoristique franco-belge, avec une vraie plus-value au niveau du design des personnages, expressifs. Chaque protagoniste bénéficie d’un charisme permettant de l’identifier tout de suite et de ne plus l’oublier. Quant aux couleurs de Marina Duclos, elles renforcent encore davantage la bonne humeur qui se dégage de la série.