L'histoire :
La vie ne suit pas forcément un cheminement transuille. Rachel Ducharme, une femme fatale, conquiert le monde du cinéma lors de sa participation au film Traque mortelle 5. Sur le lieu du tournage, elle tombe amoureuse de Bruce Maddox, le héros de cette série de long métrage. Rapidement, leur couple fait la une des journaux à scandales. Consommations de drogues, bastons et autres sous-vêtements oubliés font régulièrement la Une des tabloïds. Pourtant, malgré les scandales, Bruce peut compter sur son producteur, Vadim Petrovich Razov, un ancien gros poisson (dixit le KGB de la grande époque) reconverti aux joies du capitalisme et des marchés illégaux. Composée en grande partie de russes, son organisation a rapidement pris son envol. Un soir, Bruce rentre chez lui avec deux énormes sacs contenant de fortes sommes d'argent. En espionnant son mari, Rachel constate que la somme d'argent est énorme ! Elle appelle alors son amant sur qui elle compte pour s'emparer du magot...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les éditions Ankama apprécient décidemment les comics, puisqu'après la réédition des Tank Girl et la création de leur branche Wakfu Comics, voici venue une nouvelle série. Blue estate joue la carte du polar et intègre donc la collection Hostile Hoslter dans laquelle nous avions pu découvrir les excellents We are the night et [...]* * Silences. Le concept a été élaboré par Vicktor Kalvachev et Kosta Yanov. La trame est relativement simple : on y suit divers personnages dans un Hollywood rongé par la mafia russe. L'histoire met en avant une ancienne star du cinéma tombée dans la drogue, son mari acteur qui trempe dans une affaire de blanchiment d'argent, un détective privé, une strip-tease hypra-sexy (quelle poitrine !), etc. Tout ce petit monde se croise et ne cherche pas forcément à pactiser. La trame n'est pourtant pas aussi complexe qu'elle n'y paraît. Le récit se suit agréablement et bascule régulièrement d'un protagoniste à l'autre, sans jamais perdre le lecteur. Ce premier volet contient 3 épisodes brassant violence, sexe, comédie et tragédie, de façon très efficace. L'univers est donc installé et on a grand hâte de voir les balles et les rebondissements fuser. Les dessins sont assurés par plusieurs artistes dont Viktor Kalvachev lui-même. Cet artiste entraperçu sur DMZ, tout comme Nathan Fox également présent au générique, offre des planches modernes et sombres à souhait. Blue estate démarre doucement pour mieux vous happer dans un Hollywood poisseux et sulfureux...
