L'histoire :
Au siège du MI-6, Colin King alias Ninjak reçoit de la part de Neville Alcott les dernières instructions de sa prochaine mission. Sa cible n'est autre que l'agent Roku, une jeune femme ne ressentant aucune douleur et qui a été génétiquement modifié pour devenir une guerrière parfaite. Retenue dans un centre de confinement temporaire en Russie, Ninjak se rend sur place et s'infiltre en toute discrétion. Il atteint le cœur du bâtiment et a la surprise de voir que Roku s'est échappée de sa cellule. Colin n'est pas là pour la capturer ou la neutraliser, il est plutôt là pour lui offrir une porte de sortie ! En effet, celle-ci est le bras-droit de Kannon, un milliardaire revendeur d'armes. Celui-ci fait partie des Sept Ombres,une organisation mafieuse dont les autres membres sont inconnus aux yeux du MI-6. Ninjak va devoir en apprendre plus et pour cela, va devoir jouer les taupes...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si vous n'avez jamais suivi les séries Valiant Comics en version originale, il n'y a guère qu'à travers les pages d'X-O Manowar et très légèrement dans The Valiant que vous avez pu croiser Ninjak, un agent secret drapé d'une tenue de shinobi. Contrairement à beaucoup de premier opus, nous ne découvrons pas les origines de Colin King. Pas en tout cas de la manière dont les lecteurs pourraient l'attendre. Le scénariste Matt Kindt a choisi de mettre en scène Ninjak dans une mission périlleuse, à travers laquelle nous y verrons certains pans du passé de notre héros. Dans ces premiers épisodes, l'accent est surtout mis sur Roku, une kunoichi redoutable et qui va dans sa vie connaître de drôles d'aventures. L'histoire se suit sans difficulté, même si la narration semble parfois manquer d'un peu de finesse. Les scènes s'enchaînent à un rythme assez nerveux et comblent les moments manquant de clarté. Visuellement, nous retrouvons Clay Mann et son encrage très fin (trop parfois...), Butch Guice (impeccable) et Juan Jose Ryp (impressionnant comme souvent). Le bilan de ce premier opus de Ninjak est en somme assez correct et même s'il n'a pas les qualités ni le clinquant d’autres séries du même éditeur, le titre devrait trouver sa place auprès des amateurs du genre.
