L'histoire :
Depuis un mois, Colin alias Ninjak a pris la tête de l'Armurerie. Il revend des armes à la Corée du Nord, aux rebelles afghans et a tout ceux qui lui en réclament. Seulement, il les sabote sournoisement afin que ses engins de morts ne fassent aucune victime. Pour contacter le MI-6, Colin utilise des techniques désuètes, il apprend ainsi que l'un des membres des Sept Ombres aurait un détonateur intégré à son corps capable de déclencher une bombe atomique. Du coup, son agent de liaison, Neville, marche sur des œufs avec son directeur lorsque Ninjak s'écarte trop de sa mission initiale. Sa prochaine cible se trouve en France. Ayant grandi une partie de son enfance dans le sud du pays, il n'a aucun mal à obtenir des indices sur l'une des Sept Ombres, un homme barbu et très discret. Alors qu'il s'approche doucement de sa propriété, Ninjak est pris pour cible par des drones. L'agent du MI-6 est sur la bonne voie mais alors qu'il a en visuel la maison de son ennemi, il la trouve assez petite pour un milliardaire. En rentrant à l'intérieur, il comprend que cela n'était qu'illusion...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier tome de Ninjak a su poser les bases d'une série mêlant espionnage, action et fantastique. Cet agent secret britannique opérant pour le MI-6 et rôdé aux techniques shinobi entrait dans une guerre contre des terroristes faisant partis des Sept Ombres. Si la mise en bouche était de bonne qualité, la suite des aventures de Ninjak proposée par Matt Kindt se révèle encore meilleure. La narration est mieux maîtrisée et le mélange des différents genres plus digestes. Ce second volet se distingue aussi par la volonté de Matt Knidt d'enchaîner plus rapidement les événements. En l'espace de quatre épisodes, Ninjak va combattre pas moins de quatre Ombres ! Cette accélération est salutaire car Matt Kindt maîtrise bien mieux les changements de rythme, plaçant les dialogues de façon plus percutante. En outre, chaque épisode est complété par des récits courts intitulés «les dossiers secrets» et dans lesquels nous assistons à des moments importants comme la rencontre entre Colin et Neville. Niveau dessin, Clay Mann n'est présent que le temps d'un chapitre mais ses remplaçants lui dament aisément le pion. Raul Allen, Stephen Segovia et Juan Jose Ryp assurent à 200%. Formidablement bien servis par un visuel de qualité et une histoire menée tambour battant, ce Njinjak a de quoi vous mettre des étoiles dans les yeux... Des étoiles de ninja bien sûr....