L'histoire :
Réussissant à franchir les cercles fantômes, les cousins Bone, accompagnés de Mamie Ben, Thorn et Bartleby, arrivent à la cité antique d'Atheia. Or, là-bas, ils ne peuvent entrer à l'intérieur de l'enceinte fortifiée. Smiley et Phoney Bone subtilisent un chariot de foin laissé sur le bas-côté et grâce à l'aide d'un petit garçon, ils réussissent tous à rentrer. La cité est tenue de main de maître par Tarsil, un ancien guerrier vouant une véritable haine aux dragons. Le soir venu, Mamie Ben conduit ses compagnons auprès de son professeur qui les renseigne sur le passé du royaume. Mais alors que tout se passe bien, Fone Bone traverse un courant d'air froid. L'instant suivant, une voix s'adresse à Thorn, il s'agit de Briar qui essaie de l'attirer à elle. Tous saisissent la jeune femme et réussissent à la retenir auprès d'eux. La menace est très proche et les armées des rats garous accompagnés des guerriers de Pawa se rapprochent...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L'heroïc-fantasy est un des genres les plus répandus du 9e art et la surproduction frise parfois le dégoût, devant la quantité effarante de parutions. Heureusement, il arrive de temps en temps que des auteurs apportent un vent nouveau et c'est le cas de Jeff Smith avec sa série Bone. Depuis maintenant 8 tomes, il raconte les aventures de trois cousins, les Bone, qui, en partant de leur ville, se perdent dans un monde totalement inconnu. De là, ils se retrouvent embarqués dans une quête où le monde est en jeu. Sur cette trame a priori classique, l'auteur se joue des codes du genre. Outre des rebondissements vraiment étonnants, son scénario monte en puissance. Dans ce dernier volet, les protagonistes arrivent dans une antique cité et voient la menace s'intensifier autour de Thorn. A l'instar des Deux tours de la trilogie du Seigneur des anneaux, ce nouvel épisode prépare le lecteur à un terrible combat auquel il assistera dans le prochain et dernier opus de la saga. L'attente se fait déjà très longue... Les dessins de Smith sont toujours aussi justes, le trait soigné, les décors plus présents qu'auparavant et surtout ses planches sont un modèle de lisibilité. Enrichis désormais d'une colorisation au diapason, Bone se confirme comme une série passionnante à suivre.